25.7.13

Le Saint Siège plaide pour la fraternité en Syrie



Devant les Nations unies, Mgr Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège auprès de cette organisation a produit un tableau apocalyptique de la situation en Syrie. Pauvre Syrie, si loin de Dieu et si proche d'Israël.

Après avoir rappelé la situation spéciale des chrétiens qui endurent des souffrances indicibles, Mgr Chillikatt a poursuivi :


« Le Saint-Siège s’est également inquiété des statistiques de la situation humanitaire « catastrophique » en Syrie : 1,8 millions de réfugiés (près de 10% de la population) dans les pays voisins, 4 millions de personnes déplacées (18% de la population), 6,8 millions de victimes, 4 millions de personnes sans logement et près de 5.000 décès par mois depuis mars dernier. « À ce rythme, il pourrait y avoir plus de 100.000 décès d’ici août », a fait observer Mgr Chullikatt. »

La dépêche conclut : 

« C’est pourquoi l’archevêque a souhaité que la communauté internationale « puisse trouver le courage de réconcilier ses différences et de montrer la détermination politique nécessaire lors de la Conférence de Genève 2 – encore sans date précise à ce jour – afin d'aider toutes les parties à redécouvrir l'indispensable voie du dialogue ».
 
Il a invité à ce propos toutes les responsables à « s'abstenir d'entraver » les négociations : « La paix en Syrie nous rend tous gagnants, tandis que le conflit qui perdure ne garantit que des perdants », a-t-il conclu. »

Dommage qu'il n'ait pas désigné ceux qui entravent les négociations... La fraternité universelle n'est pas universelle, sinon de tels conflits bizarres n'existeraient pas. Il semble que la stratégie mise en œuvre est la stratégie d'équilibre des deux partis. Cette stratégie fut mise en pratique lors du conflit sandiniste ("Contras") ou lors du premier conflit mondial de 1914 à 1918 : un conflit interminable où les deux camps s'affaiblissent mutuellement, ce qui est le véritable but.

Cette stratégie machiavélique produit des dommages irréparables à la culture et à la chrétienté. Ce qui est aussi le but. Le franc-maçon Voltaire voulait des "frères ignorantins pour conduire mes charrues (…)".

C'est pourquoi la solution loin d'être dans le nationalisme (manipulé) est dans le désarmement simultané et général et l'édification d'un gouvernement mondial tel qu'il est prôné par le Saint-Siège. J'en ai traité plusieurs fois sur ce blog.

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