10.11.12

Visite du patriarche orthodoxe russe Kirill en Israël

Le  patriarche orthodoxe russe Kirill, 65 ans visite actuellement l'Etat d'Israël. L'église orthodoxe russe se veut être la protectrice des chrétiens en Israël et dans les territoires palestiniens (selon la chronique de radio entendue ce matin). Le patriarche sera reçu par le chef de l'autorité palestinienne, monsieur Abbas et par le président israélien monsieur Pérès.


Il semble que de nombreux russes orthodoxes ont émigré en Israël depuis environ 1990 (fin du "rideau de fer) en vertu de la "Loi du Retour". Ils seraient considérés comme Juifs en raison d'un ou plusieurs ancêtre(s) Juif(s), ce qui leur donnerait le droit à s'installer en Israël. Ils seraient donc des Juifs non de religion juive, mais de religion orthodoxe russe. (Egalement entendu ce matin une chronique de radio sur cette question (France Info sauf erreur).


Baptême du Christ (église d'Abriès)
Voici ce que dit Le Monde à propos de cette communauté :


"Il est difficile de connaître la taille exacte de la communauté russophone orthodoxe en Israël en raison de l'absence de statistiques fiables. Elle s'établirait au minimum à 50 000 fidèles, selon des estimations officieuses israéliennes, à quelque 250 000 à 300 000, selon des sources chrétiennes locales à Jérusalem. Plus de un million de personnes ont émigré de l'ex-URSS en Israël dans les années 1990. La communauté d'origine russe gagne en influence au sein du monde orthodoxe en Terre sainte." 

Voici ce que dit Pacem in terris au sujet du droit à se fixer à l'étranger :


Droits d’émigration et d’immigration25 - Tout homme a droit à la liberté de mouvement et de séjour à l'intérieur de la communauté politique dont iI est citoyen ; il a aussi le droit, moyennant des motifs valables, de se rendre à l'étranger et de s'y fixer (22). Jamais, l'appartenance à telle ou telle communauté politique ne saurait empêcher qui que ce soit d'être membre de la famille humaine, citoyen de cette communauté universelle où tous les hommes sont rassemblés par des liens communs.

Le droit de se fixer à l'étranger n'est pas arbitraire. Il faut des "motifs valables". Il faut également respecter les lois et la culture du pays d'accueil faute de quoi, ce droit se perd. Il ne peut y avoir d'impérialisme culturel dans le pays d'accueil de la part des migrants.

En Israël, comme partout dans le monde, ce sont les droits universels de l'homme qui protègent les individus et les communautés.

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