10.3.08

Commentaire des élections

Il paraît que Disraeli disait que les statistiques sont la forme la plus élaborée du mensonge. Donc, les élections où il s'agit de compter... des bulletins et en faire des statistiques, des pourcentages.

Seulement de compter ? Sans aucune enquête sur la sincérité du scrutin, sur la liberté réelle qui règne avant et pendant les élections ? Les candidats sont-ils vraiment libres de se présenter ? De faire de la propagande électorale ? De rentrer chez eux le soir tranquillement ?

Il me semble que cela manque et cela seul donnerait du sens au comptage.

Je vous donne un exemple :

Allauch, petite ville de la banlieue marseillaise. Elle vote 100 % à gauche. Les électeurs avaient le choix entre la liste socialiste et la liste d'extrême gauche.

Il y a eu sur une population de 18 907 habitants, 8 213 voix pour la liste socialiste, 1 908 voix pour la liste d'extrême gauche. Or Allauch est une ville bourgeoise... Belle unanimité.

Petit problème, aux présidentielles 2007, Sarkozy a obtenu 64 % des exprimés. Les habitants ont donc eu leur chemin de Damas en groupe. Ou alors... l'explication est ailleurs.

Les résultats sont du même genre à Roquevaire, une commune assez proche.

Les résultats de Bègles donnent 88 % à gauche, quel miracle ! Un score soviétique ! Le maire gagne 22 % par rapport à Madame Royal...

Donc, si vous le permettez, je ne commenterai pas les résultats truqués de ces élections truquées. Car Allauch truque déjà le résultat de plusieurs milliers de voix, mais elle n'est pas la seule ville en France dans ce cas. Les scores soviétiques sont nombreux et surtout dans les villes de gauche.

Il nous reste l'imagination qui seule peut répondre à cette question : pourquoi donc ? La réponse n'est certainement pas une conversion miraculeuse de millions de gens aux idées de gauche.

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