7.9.15
Monsieur Reynouard résume ses arguments
Moi je suis frappé par la profonde stupidité des "nazis": ils faisaient faire des centaines, voire plus d'un millier de km à leurs victimes pour pouvoir les tuer. Or le voyage durait parfois plusieurs jours, durant ce temps il fallait donc assurer leurs nécessités. Alors qu'une balle dans la nuque est beaucoup plus économique et ne nécessite aucun transport.
On nous dit aussi "tout le monde savait". Tout le monde savait... sauf les victimes. Car si l'on sait que l'on vous conduit sur parfois 1 400 km à des chambres à gaz, alors les révoltes et les refus d'obéissance seront la norme. Avec l'énergie du désespoir, les hommes se sacrifieront pour sauver les vies des femmes et des enfants. Or en l'occurrence, les victimes pénétraient dans les chambres à gaz sans se révolter, nus, sexe masculin et sexe féminin mêlés avec des enfants en bas âges. On ne sait plus quoi penser des victimes ni des bourreaux...
On peut ne pas être d'accord avec monsieur Reynouard ? Pas sûr !
Du fait de la présomption d'innocence, c'est-à-dire du fait que l'on doit plutôt croire à l'innocence qu'à la culpabilité de son prochain, serait-il "nazi", accuser injustement d'un crime aussi horrible, constitue un crime dont on aura à rendre compte devant Dieu.
Le pape n'hésite pas à accuser les révisionnistes de raconter des folies (pape François). Se rend-il compte qu'en accusant des millions de personnes d'être des barbares plus barbares que les barbares, en violant ainsi la présomption d'innocence, il commet une grave faute, d'autant plus grave qu'il est pape ?
Tout homme est titulaire d'un droit opposable à tous les autres hommes qu'on le croie innocent. Or l'ordre public de Nürnberg nous oblige à croire que notre prochain est coupable. Il interdit de contester cette croyance publiquement. C'est l'inversion de la présomption d'innocence en présomption irréfragable (irréfragable : qui ne peut être contestée, une présomption irréfragable ne peut être discutée) de culpabilité. Il est triste de constater que le pape François se livre publiquement à des péchés très graves. Être du côté du manche garantit le succès ici-bas, mais risque fort de coûter très cher dans l'autre monde.
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