6.2.14

Purifier les Déclarations des droits de l'homme


La dignité de l'homme réside en la pensée. Il est de ce fait une image de Dieu. Sa destinée transcende ce monde visible et passager. Les droits de l'homme sont conférés directement par Dieu, ils sont conférés à égalité à tout être humain quel qu'il soit.

La loi qui proclame cette vérité ne peut en même temps priver une partie de l'humanité de la présomption d'innocence en proclamant la culpabilité cette partie de l'humanité.

Une preuve manifeste de l'incohérence de ces textes (1943, 1945, 1946, 1948) est qu'ils innocentent les staliniens... qui ne reconnaissent aucun droit à l'homme.

Ce n'est donc pas en niant les droits de l'homme, sous prétexte qu'ils sont confisqués par un parti, mais en purifiant la doctrine juste et bonne des droits de l'homme (qui présuppose évidemment des devoirs: il y a des créanciers, il y a donc des débiteurs) que l'on œuvre pour le bien commun. Car un texte général ne peut fragmenter l'humanité ni présenter certains partis comme innocents, "légalement" innocents et d'autres partis comme coupables "légalement" coupables. La loi ne distingue pas et ne peut distinguer entre les partis:

« [La loi] doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens [sont] égaux à ses yeux (…) » Déclaration de 1789.

Aucune loi ne peut donc condamner un parti ou un camp, seuls des jugements individuels rendus après des procès équitables (donc devant des juges impartiaux), faisant abstraction des engagements partisans, religieux (etc.), peuvent condamner pénalement des personnes physiques (et jamais des personnes morales, ce qui bafouerait les droits de l'homme). 


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