24.2.14

« En parfait Israélite, affranchi de toute servitude » (réponse à monsieur Reynouard)

dans cette vidéo




Monsieur Reynouard récuse l'autorité des droits universels de l'homme qu'il oppose aux sociétés d'ordre. Il y a du vrai dans ce qu'il dit: les droits de l'homme ne sont pas nécessairement liés à la démocratie (choix des dirigeants politiques par élection au suffrage universel). Il omet toutefois de dire que l'autorité, si l'on réfléchit bien aux implication de l'égalité des êtres humains, ne peut ressortir de l'arithmétique (pas plus d'ailleurs dans la supériorité de son détenteur). Elle n'est fondée qu'en Dieu. Les hommes, les êtres humains, sont en effet égaux et personne, à part Dieu, ne peut faire plier leur volonté.

Comment les droits universels de l'homme seraient-ils un relativisme ? C'est impossible, au contraire, ils établissent la vérité métaphysique de l'homme. La vérité de la liberté, la vérité de l'égalité et la vérité de la fraternité interdisent le relativisme.

Autre chose. À force de nier que la liberté soit la liberté de mal faire (ce qui est exact, dans une certaine mesure car il existe un droit à faire le mal, dans certains cas) il finit par nier la liberté tout court. La liberté suppose la possibilité de choix (un des trois éléments constitutifs de la liberté). Sans possibilité de choix, il n'y a pas de liberté. Le mauvais choix n'est pas une liberté mais un asservissement à quelque chose qui n'est pas l'homme qui est extérieur à la nature de l'homme (voler est un asservissement à la passion pour l'argent, ce n'est pas une liberté ; diffamer est un asservissement à la haine de l'autre à qui l'on tente de nuire ou à qui on nuit effectivement en lui enlevant sa réputation). L'homme vraiment libre est le seul homme vertueux. C'est pourquoi votre combat contre la diffamation est respectable. Il défend les droits de l'homme.

Imitation de Jésus-Christ Comment il faut se conduire dans les choses extérieures et recourir à Dieu dans les périls:

« 1.Jésus-Christ: Mon fils, en tous lieux, dans tout ce que vous faites, en tout ce qui vous occupe au-dehors, vous devez vous efforcer de demeurer libre intérieurement et maître de vous-même, de sorte que tout vous soit assujetti et que vous ne le soyez à rien. Ayez sur vos actions un empire absolu; soyez-en le maître et non pas l'esclave. Tel qu'un vrai Israélite, affranchi de toute servitude, entrez dans le partage et dans la liberté des enfants de Dieu qui, élevés au-dessus des choses présentes, contemplent celles de l'éternité; qui donnent à peine un regard à ce qui passe et ne détachent jamais leurs yeux de ce qui durera toujours; qui, supérieurs aux biens du temps, ne cèdent point à leur attrait mais plutôt les forcent de servir au bien, selon l'ordre établi par Dieu, le régulateur suprême, qui n'a rien laissé de désordonné dans ses oeuvres. »

http://idjc.free.fr/ijc_3_38.htm

Le national-socialisme est issu des grands courants modernes (lisez-donc Liberté et vérité du cardinal Ratzinger) et il les rejoint. À force de vous définir par rapport  à ses adversaires (fut-ce en rejetant tout chez eux), monsieur Reynouard finit par leur ressembler. Car, eux aussi, refusent tout chez lui.

Il faut s'efforcer de devenir un parfait Israélite affranchi de toute propagande, qui cherche la justice universelle et conduit sa vie librement sous le regard de Dieu.

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