26.2.14

La sentence qui inspire maître Sylvia Stolz




Voici la phrase de maître Stolz que je transcris :

« In diesen Satz wird der Kern des menschlichen Wesens, des Menschs Seins da gestellt « Denken was wahr und füllen was schön und wollen was gut ist darin erkennt der Geist das Ziel des vernünftigen Lebens » Das ist en Satz von Johan Gottfried von Herder.

Voici la traduction personnelle que je propose de la sentence qui semble inspirer la vie de cette avocate peu ordinaire:

« Je crois qu’en cette sentence, réside l’authentique essence de l’être humain. « Penser ce qui est vrai, sentir ce qui est beau, et vouloir ce qui est bon, c’est que l’esprit reconnaît être le but de la vie rationnelle. » (1) C'est une sentence de Johan Gottfried von Herder. »


À rapprocher de la citation de l'Imitation de Jésus-Christ que j'ai proposée: être affranchi de toute erreur, de toute laideur morale, et de tout désir désordonné, c'est ce à quoi nous devons tendre. Nous n'avons pas trop d'une vie pour y parvenir.

Les hommes parfaitement libres sont ceux qui

« supérieurs aux biens du temps, ne cèdent point à leur attrait mais plutôt les forcent de servir au bien, selon l'ordre établi par Dieu, le régulateur suprême, qui n'a rien laissé de désordonné dans ses oeuvres. »

La justice allemande a mis maître Stolz en prison pendant 3 ans et 3 mois. Un autre avocat, avec lequel elle est en "relation de couple", maître Horst Mahler, condamné à 11 ans de prison pour révisionnisme est incarcéré depuis le 25 février 2009...

(1) Herder, franc-maçon, adepte du Sturm und Drang (Assaut et pulsion ou assaut et désir ou tempête et instinct) qui inspira les nationaux-socialistes (voir Vérité et liberté du cardinal Ratzinger revue Communio mars-avril 99) parle de "l'esprit". Je dirais plutôt "raison universelle de l'homme". La "raison universelle de l'homme" ne condamne pas la croyance parce qu'elle est croyance. Elle condamne en conséquence le rationalisme. Le rationalisme qui est l'enfermement de la raison, le refus d'ouverture de la raison vers ce qui la dépasse sans la contredire.

Aucun commentaire: