16.2.14

Les fondements de la "loi" Gayssot: un bien particulier et pas le bien commun

Lu dans la Somme Théologique:

« Isidore de Séville déclare "La loi n'est écrite pour l'avantage d'aucun particulier, mais pour l'utilité commune des citoyens. »
Ce que confirme d'ailleurs la Déclaration des droits de l'homme et du citoyens de 1789 (26 août):

« [La loi] doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. »

Or le Préambule de la Constitution est écrit dans l'intérêt de certains et contre d'autres.

« 1. Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, »

Par cette phrase l'État français, fragmente l'humanité: "les peuples libres" qui ont remporté une victoire en 1945 (événement historique contingent).

Ce texte n'est pas écrit pour l'utilité de tous, mais pour l'utilité de… ceux qui ont rédigé ces textes... ainsi que leurs ayant droit.

Ce texte parmi les "peuples libres", les peuples atrocement asservis par le stalinisme...

Or, cette première phrase du Préambule fonde tout l'ordre juridique français depuis 1946. Elle fonde la loi Gayssot et les décisions telles que celle du Conseil d'État de février 2014 (formation des référés) à l'encontre du spectacle de Dieudonné. Il est donc important et urgent d'en demander la suppression comme contraire à la raison universelle de l'homme, donc à la justice et à l'impartialité nécessaire de la loi.


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