Le Conseil "Famille et société" parle de la dignité de l'homme dont il voit le fondement dans le fait que Dieu créa l'homme à son image.
Ce fait est relaté dans la Bible, le Pentateuque de Moïse.
Mais s'il semble possible de l'enseigner aux juifs et aux chrétiens, il ne semble pas possible de l'enseigner à l'ensemble de l'humanité puisqu'une partie de l'humanité révoque l'autorité du Pentateuque (les musulmans, les athées, les agnostiques etc.)
Le fondement de la dignité de l'homme est dans sa destinée. Cette destinée transcende ce monde changeant. La raison reconnaît la destinée transcendante de l'homme dans la capacité de sa pensée à transcender le temps et l'espace et à énoncer la vérité. Cette capacité témoigne que l'homme n'est pas de ce monde. Donc ce monde ne peut le juger à l'aune de l'utilité (L'utile, c'est un bien qui sert à parvenir à un autre qui est le but). Il est digne, donc il n'est jamais jugé comme utile, il ne peut être qu'un but. Dieu l'a mis à part et plus haut que tout l'Univers. "Une seule pensée de l'homme vaut mieux que tout l'univers" enseignait saint Jean de La Croix.
C'est sur ce fondement rationnel, que s'impose à tous la dignité de l'homme. C'est sur ce fondement que les Nations unies ont proclamé la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948.
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