19.6.13

Le colonel d'Épenoux victime d'un certain « journalisme »

Monsieur Jean-Philippe Merchet publie sur son blog la réponse du colonel d'Épenoux à l'article qui le mettait en cause.

Dans un précédent article sur un putsch en préparation dans l'armée (dont l'existence est suggérée tout en étant niée : bien lire l'article, c'est très fort), monsieur Merchet suggérait que le colonel avait été vu en train de frapper les femen. Voici la citation :

« le cas du colonel Ruffiers d'Epenoux, filmé dans une bagarre contre les Femen et dont la sanction éventuelle est devenu un casus belli pour de nombreux officiers. »


Cet article malhonnête amalgamait un groupe "maurrassien" Lys noir (dont l'origine n'est pas connue, mais dont il n'est pas certain qu'elle soit ce que monsieur Merchet suggère), avec des officiers généraux… et le colonel. Il y a des façons de dire "Untel n'est pas du tout concerné" au milieu d'un article qui associe dans l'esprit du lecteur le nom de la personne avec les agissements dénoncés. 

Car que vient faire cette histoire de femen dans un article sur un putsch militaire ? 

L'attaque femen de novembre 2012 visait à manipuler l'opinion. Selon le plan, les femmes prostituées attaquant les mamans à poussettes devaient apparaître comme des victimes. L'usage d'une photographie extraite d'un film est exemplaire : alors qu'un homme vient d'arracher des mains de la femen une bombe aérosol dont elle se servait, il apparaît sur la photo, par interprétation et inversion du mouvement réel du bras, comme allant frapper la femen avec la bombe en sa possession... (D'ailleurs sur aucune photo la bombe en possession de l'homme n'écrase la figure de la femme...)

Cette photo truquée (par extraction du contexte filmé) est restée en toile de fond sur écran géant d'une émission de télévision pendant des minutes...

C'est un des éléments de l'exploitation de l'événement soigneusement préparé. L'article de monsieur Merchet contre les militaires en est un autre. La méthode de monsieur Merchet est la digression.



C'est le très classique montage marxiste "provocation, répression, exploitation". Sur Internet, monsieur Merchet se charge d'une partie de l'exploitation en visant, entre autres, le colonel d'Épenoux. 

Cet article est un véritable cas d'école. Il est, selon moi, à lire et à méditer, car son auteur compte, pour obtenir son effet, sur une lecture rapide et "discursive".

Aucun commentaire: