4.6.13

Défense du discours du cardinal Ricard

Monsieur de Jaeghere de Renaissance catholique critique l'homélie du cardinal Ricard du 19 mai 2013 dans la chapelle Sainte Pétronille de la basilique Saint Pierre. Dans ce discours le cardinal invoquait les valeurs de la République : "Liberté, égalité, fraternité" pour demander la cohérence aux autorités politiques.

Monsieur de Jeaghere fait observer que les valeurs de la République sont inscrites dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 (Déclaration d'ailleurs signée par un roi et sous la royauté...) et que dans cette déclaration deux articles sont totalitaires.


Il critique l'article 3 : 

« Le principe de toute souveraineté réside dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément »
Il critique également l'article 6 

« La loi est l'expression de la volonté générale. »
Il fait observer que ces articles sont incompatibles avec le droit naturel, que donc le cardinal aurait eu tort d'invoquer les valeurs républicaines qui seraient mauvaises (il suppose qu'elles sont toute entière contenues dans ces deux articles).

Mais c'est hors sujet puisque le cardinal n'a pas parlé de cette Déclaration. Il a parlé de la devise "Liberté, égalité, fraternité".

Monsieur Bernard, du blog "Riposte catholique" observe, quant à lui, pour le reprocher au cardinal, que dans la pratique les autorités "républicaines" ne sont pas cohérentes : elles ne mettent pas cette devise en pratique.

Mais le cardinal a-t-il dit le contraire ? Dès lors pourquoi critiquent-ils aussi durement le cardinal qui dit en substance la même chose qu'eux ?


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