31.8.07
Mon avis sur l'armée française : supprimons-la
Pourquoi payons-nous tant d'impôts pour avoir le porte avion, la marine et autre armée de terre, forces spéciales et autre "intervention rapide" ?
La France n'a pas d'ennemi, elle n'a aucune raison d'avoir une armée conséquente, laquelle est de plus employée on ne sait pourquoi à des milliers de kilomètre de chez nous.
Supprimons la bombe atomique, les sous-marins d'attaque, les avions de combat, le porte-avions. Vendons tout cela au plus offrant et dernier enchérisseur. Non, en fait détruisons tout cela surtout la bombe atomique et les sous-marins, ce sont des armes immorales.
Il nous faut des forces de gendarmerie très bien équipées et très bien rémunérées, car la sécurité intérieure est le principal problème de la France aujourd'hui. Enseignons les droits de l'homme, subventionnons l'enseignement des droits de l'homme, c'est surtout ça qui nous rendra la sécurité.
Faisons des économies, baissons la tva pour aider les pauvres, assurons une conservation du patrimoine, bref occupons-nous de nous.
Pour l'international, arrêtons les frais.
Voilà mon avis, que je n'ai pas tenté de le poster sur le site du ministère des armées.
30.8.07
Dérive paranoïaque de la magistrature française : l'affaire Nativel
Un Procureur de la République du nom de Nativel aurait dit lors d’une audience, selon le journaliste de l’Est Républicain, qu’il ne requérait pas de peine plancher parce que les magistrats n’étaient pas les « instruments du pouvoir ».
Cet argument est absurde. Les magistrats doivent faire appliquer la loi, c’est leur rôle, ils ne peuvent refuser l’application qu’en cas d’atteinte certaine et évidente aux droits humains. Ils n’ont pas à se poser la question s’ils sont ou ne sont pas les « instruments du pouvoir » question sans intérêt.
La formation de nos magistrats en matière de logique et de droit, notamment de droits de l’homme laisse beaucoup à désirer.
Selon le Figaro l’unanimité des magistrats est scandalisée parce que M. Nativel s'est rendu sur convocation au ministère de la justice où des explications lui ont été demandées.
« Les magistrats nancéens, eux, considèrent que le vice-procureur - membre de l'USM et qui jouit d'une excellente réputation - « n'a fait qu'user du pouvoir conféré par la loi permettant de déroger à l'application des peines planchers ». En outre, ajoutent-ils, M. Nativel « bénéficie du principe fondamental de la liberté de parole à l'audience ».
« Le principe fondamental de la liberté de parole » du magistrat du Parquet à l’audience est certes valable (un magistrat du Parquet peut aller contre les réquisitions écrites selon l’adage très ancien : « la plume est serve, la parole est libre »). Cela signifie-t-il que le magistrat pourrait dire que vu qu’il s’est disputé avec sa femme ce matin, il requiert la relaxe du prévenu de coups et blessure à conjoint parce que les femmes battues le méritent bien ? Non, bien évidemment.
Que les magistrats soient d’accord ou non avec la loi sur la récidive, c’est leur problème. Ils n’ont pas à profiter d’une audience pour critiquer le « pouvoir » (même si ces propos sont curieusement, aujourd’hui contestés. Les journalistes, ah, la, la les journalistes !), ils doivent parler des faits et de la loi. Ils doivent laisser aux avocats leur rôle.
Comme tous les principes, le principe de libérté de parole devient fou s’ils est appliqué absolument. Le principes de loyauté et de bonne foi, de spécialité de l’affaire modèrent, limitent, le principe de liberté. Jamais personne ne l’a d’ailleurs entendu autrement, sauf les magistrats français récents.
La dérive vers la paranoïa collective du discours de la magistrature française devient vraiment inquiétante.
29.8.07
La porte étroite.(Marc XIII, 24) après le discours de Benoît XVI
23 Quelqu'un lui dit : " Seigneur, n'y aura-t-il qu'un petit nombre de sauvés? " Et il leur dit :
24 " Luttez pour entrer par la porte étroite; car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas"
Luc 13
"12 Donc, tout ce que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-le aussi pour eux; car
c'est la Loi et les Prophètes.
13 Entrez par la porte étroite; car large est la porte, et spacieuse la voie qui conduit à la
perdition, et nombreux sont ceux qui y passent;
14 car étroite est la porte, et resserrée la voie qui conduit à la vie, et il en est peu qui la
trouvent !"
Ne voulant à aucun prix rester en dehors, je vois une chose que je dois faire pour entrer par la porte étroite, c'est faire aux autres ce que je voudrais qu'ils me fassent.
Jetant un regard en arrière sur ma pauvre vie, je sais bien que trop souvent je n'ai pas été aimable, souvent très lâche et qu'au lieu de me "faire des amis" (Luc 16, 9) comme le demande Jésus j'ai fui tout le monde. Je me rattrape aujourd'hui comme je peux. J'essaie donc de dire ce que m'inspire ce passage si peu rassurant de l'Evangile.
La pratique religieuse n’est pas « source de privilège ou de sécurités ». C’est ce que le pape retient de l’image de la « porte étroite ».
Autrement dit, ce n'est pas parce que vous êtes chrétiens que vous serez sauvés, il y faut encore ne pas commettre l'injustice.
Gide a retenu, dans son roman "La Porte Etroite" que la "porte étroite" devait nous inspirer la peur du bonheur ; de ce bonheur que Dieu pourrait reprocher !
Or, c’est au contraire un fort désir de bonheur que veut nous donner Jésus. Un désir de bonheur qui ne peut être satisfait que difficilement, parce que la porte est étroite, que beaucoup cherchent à entrer dans la salle où se déroule le festin. Pour y entrer, on passe cette porte un à un ; bientôt le maître de festin fermera la porte à ceux qu’il ne connaît pas. Il ne connaîtra que ceux qui auront fait le bien.
Il faut faire le bien, ne pas faire le mal. Donc il faut aimer car faire le bien c'est aimer. Et il faut s’aimer soi-même en premier parmi les hommes (Ecclésiastique XIV Si 14,5. « Celui qui est mauvais avec lui-même, pour qui d’autre sera-t-il bon ? » traduction personnelle de la vulgate de saint Jérôme). Celui qui n'aime pas Dieu d'abord et lui-même ensuite n'entrera pas la porte étroite.
La porte étroite nous devons désirer avec ardeur la franchir, par amour pour Dieu, par amour pour nous et par amour pour nos amis. Car aimer ses amis c'est encore s'aimer soi-même.
Cette image mystérieuse de la "porte étroite" qui, ouvre sur le bonheur infini, ne dois pas nous faire imaginer que dès ici et maintenant, il s'agit d'autre chose que de nous aimer nous-même, aimer nos amis et bienfaiteurs comme nous et la justice par dessus tout.
23.8.07
88 minutes
88, c'est Heil Hitler (la huitième lettre de l'alphabet), ce sont le nombre de minutes à vivre qui restent au Dr Gramm, alias Al. Pacino.
Comme d'habitude pour les films américains le "casting" est époustouflant. Je vous recommande le Procureur adjoint en début de carrière. Magistrat en début de carrière : est plus vrai que nature.
Al Pacino sort ce film de la médiocrité. Le voir a quelque chose de fascinant, car il joue à merveille le psychiatre, à la fois angoissé, fragile et malgré tout très viril et courageux.
Pour le scénario, je suis beaucoup plus réservé car l'invraisemblance devrait avoir des bornes. Il est une reprise au moins partielle de "l'Assassin habite au vint et un". Je ne vous en dit pas plus si vous voulez aller voir le film.
L'angoisse est partout, qui est l'amie ? qui est l'ennemie (car, à l'exception d'un ami lointain, il n'y a que des femmes autour du médecin) ? Un médecin rassurant pour les jeunes filles, des jeunes filles pas très rassurante pour le médecin. Le médecin est-il un redoutable manipulateur ? Mais il serait alors un horrible criminel.
Au final un plaidoyer pour la peine de mort, pour la justice américaine, et cette manie américaine du "happy end" dans la violence satisfaisante et la confusion des méchants. Non, ce n'est pas précisément ma culture, le bien et le mal sont trop tranchés, la vie n'est pas binaire comme les ordinateurs.
Ne ratez pas le début si vous voulez vous faire peur et mal dormir : une scène d'angoisse et d'horreur laquelle, comme il se doit mêler le quotidien aimable, avec l'horreur insoutenable. Est-il vraiment nécessaire de montrer ces scènes de cruauté, prétendument pour les condamner, mais au risque évident de susciter des imitateurs chez les personnes fragiles ?
20.8.07
Le Film "Raison d'Etat" De Niro se lâche
Une critique d'abord : le film est trop long (près de trois heures, il faudrait prévoir ent'acte avec sandwich et boissons...) Les scènes de copulations sont pénibles, graveleuses et il doit y en avoir cinq ou six... Même si elles sont traitées de façon "tolérables", le mieux serait qu'elle soient coupées, on gagnerait en temps et en agrément.
Cela dit le film est intéressant puisqu'il évoque les relations entre politique, Administration et société secrète anglo-saxonne. On sait que Bush fait partie des Skulls and Bones.
Nous avons la scène d'initiation à cette société. A elle seule cette scène vaut le billet d'entrée et même beaucoup plus. L'humiliation de la nature humaine semble être la raison d'être de cette initiation.
De Niro raconte comment les Anglo-Saxons protestants ou plutôt anglicans, méprisant et manipulant le judaisme, méprisant les catholiques, méprisant les noirs, au moyen de leurs sociétés secrètes veulent dominer le monde et le dominent presque complètement. Il montre bien ce mépris anglo-saxon des continentaux latins, slaves ou germains, catholiques ou juif ou orthodoxes ou protestants d'ailleurs.
Lorsque l'agent double soviétique fait torturer un véritable militant de la liberté, la CIA ou plutôt "CIA", fait injecter au Russe du LSD (découvert dans leurs laboratoires). Le Russe, sous l'influence du LSD va se suicider. CIA prévoit-elle que le Russe va se sucider ?
Cela reste mystérieux, c'est l'art du conteur de vous laisser penser, imaginer. Il ne faut pas tout dire, il faut laisser au spectateur avoir sa part d'imagination. De Niro en bon conteur ne dit pas tout.
Mat Damon est génial dans son rôle d'agent de la CIA désespéré, dur à la souffrance et taciturne. On le croirait vrai ! On n'a plus l'impression de voir une fiction, mais de vivre le film comme dans l'enfance... C'est du grand art.
De Niro est catholique et d'origine italienne (il a une réputation sulfureuse, je ne sais si elle est justifiée) on sent qu'il a bien compris ce monde anglo-saxon américain. Lui le catho, italien il est pour moi très probable qu'il nous apporte son témoignage biographique.
Une critique : le pasteur est invité à "dire les grâces" dans la version française, non c'est le benedicite qu'il dit. Les grâces, c'est après le repas. Je ne sais si cette erreur est commise dans la version originale, ça m'étonnerait De Niro est moins inculte que ses traducteurs français.
Le film est techniquement très bon, de la belle ouvrage américaine. Les décors sont somptueux. Je vous recommande la robe de mariée vide flottant dans l'air pur du ciel à la suite du corps de sa propriétaire. Pauvre propriétaire de la robe, elle vient d'être poussée de l'avion dans le vide par des gens malintentionnés : sa robe la suit. C'est une image inoubliable.
De Niro est un grand cinéaste et un profond penseur.
15.8.07
15 août : Assomption de la bienheureuse Vierge Marie
C'est aujourd'hui l'anniversaire de la crémation de son corps dans le camp d'Auschwitz, il y a exactement cinquante six ans.
Arrêté pour avoir porté secours à des refugiés y compris des juifs selon ce blog :
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-11418095.html
Je vous propose un extrait du commentaire du "je vous salue Marie" de saint Thomas (site jesusmarie commentaire de l'ave Maria :
" La troisième [malédiction due au péché originel] fut commune à l'homme et à la femme, c'est qu'ils deviendraient poussière ; et la bienheureuse Vierge en fut préservée, parce qu'elle fut enlevée avec son corps dans le ciel. Il est dit, Psaume CXXXI : " Levez-vous, Seigneur, pour entrer dans votre repos, vous et l'arche où éclate votre sainteté. " Ainsi donc elle fut exempte de toute malédiction, et par conséquent bénie entre toutes les femmes, parce que c'est elle-même qui leva la malédiction, apporta la bénédiction, ouvrit la porte du paradis, et, ce qui est plus encore, le nom de Marie, qui signifie étoile de la mer, lui convient, parce que, comme l'étoile de la mer conduit au port les navigateurs, de même Marie conduit les chrétiens à la gloire. ", Béni le fruit de votre ventre. (...) Ainsi Eve chercha le fruit, et elle n'y trouva pas tout ce quelle avait désiré; la bienheureuse Vierge, au contraire, trouva dans son fruit tout ce qu'Eve avait désiré. Eve, en effet, désira trouver dans son fruit trois choses. Elle désira y trouver d'abord ce que le démon lui promit faussement, à savoir, qu'ils seraient comme des dieux, sachant le bien et le mal. " Vous serez, dit ce menteur, comme des dieux, " ainsi qu'il est écrit dans la Genèse, ch. III : II mentit, parce que "père du mensonge, il est de sa nature menteur. " Eve, par [le manger] du fruit, loin de devenir semblable à Dieu, lui devint tout à fait dissemblable, parce que, par son péché, elle s'éloigna de Dieu, son salut, et fut chassée du paradis. La bienheureuse Vierge trouva, et tous les chrétiens avec elle, cet avantage dans le fruit de ses entrailles, parce que, par le Christ, nous sommes unis et assimilés à Dieu. Il est écrit dans saint Jean, première Epître, ch. III : "Lorsqu'il aura apparu, nous serons semblables à lui, etc... " Eve, en second lieu, désira en son fruit le bonheur, parce qu'il était doux à manger; mais elle ne l'y trouva pas, parce que aussitôt elle s'aperçut qu'elle était nue, et elle y trouva la source de la douleur ; dans le fruit de la Vierge, nous trouvons le salut et le bonheur, II est dit dans saint Jean, ch. VI : " Celui qui mange ma chair a la vie éternelle. " Le fruit d'Eve, troisièmement, était d'un aspect charmant; mais le fruit de la Vierge est encore plus beau ; le désir des anges est de contempler sa face. Il, est écrit, Psaume XLIV : "II est d'une forme plus belle que celle des enfants des hommes ; " et cela , parce qu'il est la splendeur de la gloire du Père. Il ne fut donc pas possible à Eve de trouver dans son fruit ce que personne ne saurait trouver dans le péché. Cherchons par conséquent dans le fruit de la Vierge ce que nous désirons."
"Tota pulchra es O, Maria !" "Vous êtes toute belle O Marie." (hymne traditionnel à la Sainte Vierge)
14.8.07
Mort d'un journaliste de télévision dans la ville Lumière. La magistrature "circulez, il n'y a rien à voir"
Là où l'on rit jaune en lisant l'article c'est que d'une part on nous explique comment il est mort. "Il parvient à rattraper l'un de ses voleurs. Mais le suspect se débat. Dans la bousculade, Sergio Vantaggio chute au pied des marches. Il ne se relèvera pas."
Vous noterez que cette version est lénifiante, et l'on vous livre les détails sur la bagarre, mais qu'avait-il besoin de tenter de récupérer son bien, la mort est quasi accidentelle...
C'est une version que n'a pas inventé le journaliste du "Parisien", elle lui a été fournie par qui ? Probablement la magistrature, il ne précise pas, mais c'est dans la logique de l'article.
Mais nous avons encore une autre précision concernant l'agression : "Il n'y a malheureusement pas de caméra de vidéosurveillance à l'endroit où la bousculade a eu lieu, explique une source judiciaire. Il n'y a pas non plus de témoin de la scène." Comment a-t-on les précisions de la première version ?
Absurde !
On a encore une autre version de l'agression par le frère de la victime : Sergio ne s'est pas débattu, il a été projeté à terre au moment de l'agression ultra violente et sous les yeux de son fils et de sa compagne. Il n'y a eu aucune poursuite, aucune défense. Agressé par l'arrière, il ne pouvait rien faire et n'a rien fait.
Magistrats français, vous me dégoûtez.
4.8.07
Benoît XVI a interdit la messe de saint Pie V
Comme un imbécile j'adhérais à ce mensonge. Je me suis dit "Denis, il faut que tu lises ce motu proprio." Et là surprise ! ! ! Il n'existe aucune traduction officielle du latin en aucune langue vivantes. D'habitude le site du Vatican traduit en anglais, français, allemand, espagnol et italien au moins. Sauf erreur ou omission, je n'ai trouvé aucune traduction officielle.
J'ai donc pris la traduction du site du diocèse de Vannes. Puis, comme je me méfie, j'ai refait la traduction d'un paragraphe à l'aide de mon pauvre latin.
Et après lecture, énorme surprise : le Motu Proprio Summorum Pontificum interdit en fait la messe de saint Pie V comme prière "officielle", c'est-à-dire paroissiale, diocésaine, soit comme prière de "droit commun".
Sous l'empire du Motu Proprio "Ecclesia Dei Afflicta"de Jean-Paul II (1988) les "traditionalistes" étaient autorisés à utiliser le missel de saint Pie V tous les jours de l'année et à leur choix. Ils étaient libres et faisaient ce qu'ils voulaient.
Ecclésia Dei est abrogé.
[quote]Tout ce que j’ai établi par la présente Lettre apostolique en forme de Motu proprio, j’ordonne que cela ait une valeur pleine et stable, et soit observé à compter du 14 septembre de cette année, nonobstant toutes choses contraires.[/quote]
Le Motu Proprio Ecclesia Dei Afflicta du regretté Jean-Paul II est abrogé à compter du 14 septembre.
Donc à compter du 14 septembre 2007 et pour la Semaine Sainte 2008, il est interdit de célébrer les triduum pascal dans le rite de Jean XXIII. Aucune dérogation ou autorisation n'est possilbe.
Donc le prêtre qui célèbre sans peuple ou avec un groupe d'amis qui lui demande d'assister à sa messe doit abandonner le missel du Bx Jean XXIII le triduum pascal (Jeudi, Vendredi et Samedi Saints).
Pourquoi ? parce que cette messe est la seule qui peut être célébrée sans autorisation et sans condition spéciale SAUF pour les triduum pascals.
Il est vrai que l'article 3 prévoit la possibilité de célébrer librement le missel (y compris donc pour les triduum sacré), cela est exclusivement réservé à ces communautés particulières, DANS LEURS ORATOIRES PROPRES, MAIS PAS AILLEURS. De plus, il faudra donc un texte spécial l'autorisant, de la part de leurs supérieurs majeurs. Cette autorisation sera donc toujours révocable en cas de changement de Supérieur majeur. Ce rite sera donc précairement autorisé, même dans les communautés particulières.
Mais plus aucune messe paroissiale ne peut être célébrée dans le rite de saint Pie V, ni le rite du bx Jean XXIII.
Enfin, la messe selon l'ancien missel pourra être célébrée dans les paroisses (PAROISSES), mais ce ne sera pas la messe paroissiale, où il existe un "groupe stable", sous réserve de l'appréciation du curé, qui le demande.
Et voilà tous nos curés qui célébrent la messe de saint Pie V, hors la loi !
Il leur faudra prouver, après avoir dit la messe paroissiale selon le rite de Paul VI, qu'ils ont un groupe stable de paroissiens qui le leur demande, faute de quoi il leur sera interdit de dire la messe de Saint Pie V, et cela en vertu d'un texte de droit positif : le motu proprio de BXVI.
En tous cas cette messe de saint Pie V ne peut plus jamais être une messe paroissiale, elle est faite pour le groupe et lui seulement.
Si dans une paroisse de quatre cents âmes catholiques, il a dix pratiquants. Le "groupe stable" devra-t-il être composé uniquement de paroissiens résidants ? C'est une interprêtation possible. Si l'on prend cette interprétation on mesure la difficulté, qui sera, de fait, une impossibilité. Le curé ne sera autorisé à célébrer la messe de saint Pie V, que s'il arrive à prouver qu'il a un "groupe stable", qui lui demande spontanément les prières selon l'ancien missel. Il ne pourra donc recruter un groupe, même parmi ses seuls paroissiens (résidants sur sa paroisse), ou alors il se met en infraction. La messe de saint Pie V (ou du bx Jean XXIII) est donc pour la première fois officiellement interdite.
Et attention l'évêque doit veiller à l'application du motu proprio. Il ne pourra plus fermer les yeux sur les prières de ses curés. Il devra en vertu du canon 392 selon lequel :
(...) l'Evêque est tenu de promouvoir la discipline commune à toutes l'Eglise et en conséquence il est tenu d'urger l'observation de toutes les lois ecclésiastiques.
Il devra donc veiller à ce que le curé ne célèbre pas la messe selon l'ancien rite.
Le pape "traditionaliste" le leur fait remarquer : il faudra faire la chasse aux curé saint Pie V ! C'est leur nouveau devoir de conscience.
De même il est maintenant strictement interdit aux prêtres de la FSSPX (lefebvriste) de célébrer la messe dans une église catholique. Et cela en vertu de la volonté expresse du pape.
§ 4. Les prêtres utilisant le Missel du bienheureux Jean XXIII doivent être idoines et non empêchés par le droit.
Alter Fuchs ! Un vieux renard ce Benoît XVI !
Bref, cher amis intégristes, vous vous êtes fait prendre pour des imbéciles, par le pape, par les médias et par les "progressistes" (à moins que, plus vraisemblablement ces groupes ne soient constitués plutôt que d'imbéciles, de paresseux qui n'ont pas lu). Ne doutez pas cependant que les évêques, eux, liront et ils se trouveront chargés de nouveaux péchés s'il ne luttent pas contre la messe traditionnelle.
Bien plus strict que Paul VI ou même Jean-Paul II dans leurs luttes contre le rite ancien (Jean-Paul II ne luttait d'ailleurs pas). Bien plus sévère que Paul VI qui n'avait établi aucun texte juridique. Il réserve le rite ancien à certains, dans des conditions très strictes. Ce rite peut être interdit à tout instant.
Reste une question peut-on interdire des prières quand on est pape ? L'Eglise est une société de droit. Le pape n'a pas tous les droits. Peut-il interdire des prières qui n'invitent pas à une faute ? Car il semble bien que ce que l'on reproche à l'ancien missel, c'est de demander la conversion des personnes adhérants à d'autres religions (seulement le Vendredi Saint d'ailleurs)
Bref, le pape a-t-il la possibilité d'interdire juridiquement certaines prières "innocentes" ?
Cela pourrait faire l'objet d'un autre post. En attendant méditons sur la façon dont nous sommes informés (y compris, horresco referens, par le Saint Siège) et comment nos groupes partisans ("intégristes", "progressistes" etc.) sommes manipulés. Un des grands bienfaits d'Internet est de nous permettre d'accéder aux textes directement et non à travers les compte rendus partisans parfois radicalement contraires à la réalité.
2.8.07
« Dominique Fournier doit s’expliquer » clame M. Jourdan père de Céline (7 ans) violée et assassinée
http://lyon.novopress.info/
En outre, selon un article du Dauphiné daté du 2 août, le père de la petite victime (M. Jourdan) se bat, comme les époux Saint-Aubin en leur temps, contre la magistrature.
Monsieur Jourdan « se fait peu d’illusion sur la probabilité d’un nouveau procès ».
La plainte qu’il a déposée semble accuser Dominique Fournier alors président de la Cour d’Assises de Grenoble et actuellement haut magistrat.
Le crime commis à la Motte du Caire, dans le triangle des Bermudes des Alpes du Sud, dont j’ai parlé dans un précédent post, n’a jamais été vraiment élucidé.
Roman, un moment soupçonné alors qu’il avait passé des aveux devant les gendarmes, avait été mis en liberté par un juge de Digne devenu ensuite avocat et ayant défrayé la chronique en cette qualité. Roman s’était plaint de pressions pendant la garde à vue ; il s’était rétracté.
Roman avait bénéficié d’un comité de soutien présidé par son frère qui dirige la revue « Esprit ». La revue intellectuelle « Esprit » est une revue de gauche. Le procès s’est déroulé pendant les années Mitterrand, en 1992.
Une nouvelle fois des soupçons se portent sur l’intégrité de la magistrature française. Selon M. Jourdan en effet, Fournier aurait recellé au moins un document accusant Roman.
Après les affaires Saint-Aubin, Outreau ; Borrel ; Bodein ; disparus de Mourmelon ; disparus de l'Yonne, affaire Roche, affaire Bouragué l’affaire Jourdan revient à la surface.
Cette affaire doublement tragique où un père ne peut obtenir justice pour le plus grand des crimes contre une toute petite fille, aboutira-t-elle ? Ce serait vraiment héroïque de la part des magistrats grenoblois de poursuivre leur éminent collègue, aussi, je suis très dubitatif.
Il faudrait revoir de fond en comble le système de formation des magistrats. Tant que l’on aura pas de magistrats intègres prêts à donner leurs vies pour la justice (car ils sont menacés), mais surtout mieux formés intellectuellement et moralement, plus respectueux des droits de l’homme et de la moralité, je continuerai à ne pas croire à la justice de mon pays.