10.6.13

Pauvres gosses courageux

Un éditorialiste du Point repris par le Salon beige s'acharne à dénigrer les protagonistes du drame Méric.

« Il n'y a aujourd'hui en France ni fascisme, ni résistance, ni ordre, ni courage. »

On peut certes critiquer, mais le courage, voire l'inconscience, était là. Il est intéressant de noter que les protagonistes de ce drame étaient tous deux végétariens, voire végétaliens. Hitler était végétarien... L'un, au moins, était engagé dans la "cause animale". Le végarianisme ou le végétarisme les rapprochait (l'un anarchiste, l'autre hitlérien). Qu'on le veuille ou non, ils étaient tous deux idéologiquement frères (frères ennemis, mais frères). C'est triste de voir une jeunesse sombrer ainsi dans l'agressivité et l'inconscience. C'est leur éducation qui est en cause. Le national-socialisme et l'anarchisme sont tous deux des volontarismes (ce que n'est pas le catholicisme). Il s'agit dans les deux cas d'une liberté sans vérité, donc d'une volonté "libre" de toute attache (voir le cardinal Ratzinger "Vérité et liberté" in Communio XXIV,2 p. 84)

L'un pesait 60 kg, l'autre 66 kg... en cause leurs régimes alimentaires commun ou du moins proches.

Ils font pitié ces deux gosses. Clément Méric fait l'effet d'un garçon à la dérive (timide, chétif mais voulant militer parmi les durs de chez "Dur"), celui qui est accusé d'avoir involontairement causé sa mort semble lui ressembler. On ne peut reprocher à Méric d'avoir manqué de courage.

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