2.6.13

Ne pas appeler à la répression

Très déçu par ce passage de l'article de madame Ludovine de La Rochère :


« Qu’il soit très clair que La Manif Pour Tous n'a jamais toléré, ne tolère et ne tolérera jamais aucune action violente contre les personnes ou les biens ; qu’elle condamne les actions non pacifiques comme elle demande à tous de ne pas perturber les "mariages" qui auront lieu prochainement entre deux personnes de même sexe. »

Non ! Je ne condamne pas avant d'avoir entendu connaissant les médias, les tribunaux et la police, je ne leur fais aucune confiance. Les "montages" existent, je ne vais donc mettre la tête sous l'eau de personnes poursuivies. En aucun cas, je ne demanderais la répression. Je ne demanderais pas la condamnation par avance des présumés innocents. Même si je ne suis pas d'accord pour molester qui que ce soit, je ne condamnerais pas un homme qui (à titre d'exemples) aurait agi en légitime défense ou qui serait accusé sans preuve. Je me méfie même des aveux. Je respecte la liberté de tous. 

Nous avons eu ce genre de lamentables prestations avec monsieur Domenach quand il fut opposé à monsieur Zemmour : accusations injustes. Je suis très fier d'avoir été avocat, c'est-à-dire institué pour défendre la réputation et la liberté des personnes.

La répression n'est obligatoire que pour les autorités chargées de celle-là. La peine doit toujours être limitée au strict nécessaire n'est jamais une nécessité absolue. Il vaut mieux laisser courir un coupable que de condamner un innocent. Les déclarations de madame de La Rochère accusent et divisent. C'est lamentable au moment où des gens sont poursuivis injustement et ont besoin de soutien. Je ne veux pas être un auxiliaire de la répression.

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