10.6.13

Encore un récit de torture sans traces dans les geôles

Sur le blog "génération garde à vue" on peut lire le récit de la garde à vue d'un manifestant contre la "loi" Taubira-Hollande.

En voici un extrait :

« Je passe alors une des pires nuits de ma vie au milieu des  cris, de la puanteur et pire que tout, de l’incertitude de mon cas. On a “oublié” de me donner une couverture pour la nuit mais par contre on n’a pas oublié de brancher la climatisation ce qui dans un sous sol est toujours très utile  ; je grelotte durant des heures. Le lendemain vers midi après une nuit d’insomnie on vient me chercher, et  après  une nouvelle fouille où je dois une fois encore me mettre entièrement nu et tousser accroupi tandis qu’un fonctionnaire vérifie que rien ne m’échappe…on me menotte et je dois parcourir ainsi le couloir long d’une centaine de mètres qui mène au parquet où je suis présenté devant le vice procureur.

Malgré ce qu’on m’avait dit, celui ci se fiche éperdument de ce que j’ai à lui dire et ne fait que me lire un papier sur lequel sont écrites les charges retenues contre moi et me demande de bien vouloir le signer ce que je fais  immédiatement  ;  après 35 h de garde à vue passée dans ces conditions j’aurais volontiers donné bien plus qu’une signature pour pouvoir enfin quitter cet endroit ! Je  m’aperçois  aussi que l’on n’a pas  prévenu  mes parents malgré mes deux recommandations  et le fait que ce soit mon droit. »



Ce récit est corroboré par le commentaire d'un autre gardé à vue qui prend comme pseudonyme de "lesage".

D'ailleurs tout ces récits sont convergents. Ils confirment les récits de la boulangère victime d'Outreau. Les geôles sont des lieux de rétention indignes dont les gardes sont sous la direction d'anciens élèves de l'École nationale de la magistrature marxiste.

Depuis le début des années 2000 rien n'a changé dans les geôles.

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