"Le lobby gay est un mouvement qui trouve ses racines aux Etats-Unis dans la pensée de Harry Hay, un intellectuel marxiste et homosexuel. Dès la fin des années 1940, Harry Hay a théorisé le mode de dé veloppement de ce groupe de pression, en identifiant le groupe homosexuel comme étant un groupe dominé et en en faisant une sorte de prolétariat. Selon sa théorie, le groupe homosexuel devait s’engager dans un processus de libération par rapport à l’idéologie excluante de l’ensemble de la société. La différence avec le marxisme, et l’une des aberrations de son raisonnement, est que le prolétariat avait vocation à devenir majoritaire et à constituer la totalité du peuple alors que toute revendication des homosexuels constitués en groupe de pression ne peut être qu’ultra mi noritaire! Sauf à basculer dans une autre dimension, (…) »
Certes, la théorie marxiste est principalement une théorie économique, mais c'est dans le "Manifeste du Parti communiste" de 1847 et dans l'abbé Meslier, puis chez Jean-Jacques Rousseau qu'il faut aller trouver le programme des communistes au sujet de la famille. Le mariage et la famille qu'il fonde ne sont que des superstructures, une hypocrisie pour justifier l'oppression patriarcale. Il faut donc les détruire.
C'est dans Pie XI que l'on trouve la description du programme communiste. J'en ai parlé sur mon blog en extrayant les passages de Divini redemptoris sur la question de la famille et la question féminine.
Dans ce cadre, l'invention du "lobby gay", comme l'est en définitive le prolétariat, n'est qu'un instrument au service de la destruction de la famille et du mariage. Il est donc parfaitement inutile d'opposer la classe ouvrière au lobby homosexualiste. Les homosexuels ne sont que des instruments aux mains des marxistes lesquels d'ailleurs se moquent de la cohérence et de la logique (tout comme la Nouvelle droite).
Le "gender" est donc parfaitement cohérent avec le délire marxiste. (Voir mon post)
Cependant, l'aspect historique de l'exposé de monsieur Vanneste est intéressant en ce qu'il montre que la théorie du genre n'est qu'un développement cohérent de la théorie marxiste.
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