7.6.13

Après la mort de Clément Méric l'agressivité se déchaîne


Les médias et les hommes politiques qualifient d'"assassinat" la mort de Clément Méric. Or il est établi qu'un seul coup de poing a projeté sa tête contre un potelet anti-stationnement. Clément Méric relevait d'une grave maladie. Il n'est pas établi que Clément Méric était parfaitement calme et aimable lors de l'événement.

Vu dans "Le Monde", un calicot proclame "Assassinat de Clément Méric", ni oubli, ni pardon" ; le Figaro titre "Étudiant tué", "Le Parisien" titre, lui "agressé par des skinheads". 

Il est injuste de qualifier un acte d'assassinat, un acte non destiné à causer la mort. C'est aussi violer la présomption d'innocence que de qualifier injustement un acte. C'est violer la justice que de faire ainsi pression sur les magistrats, comme l'a fait monsieur Ayrault qui a dit qu'il fallait qu'une partie de la population soit "combattue y compris par les moyens de droit tel que vous les avez évoqués".


Un magistrat m'a écrit il y a quelques années sur ce blog que j'étais haineux. Il est bien connu que l'on impute la haine pour pouvoir haïr.

Retrouvons la raison. Les droits de l'homme sont universels, ils doivent donc s'appliquer à tous, y compris aux personnes impliquées dans ce drame.

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