Quelle politique de santé publique en France ?
Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, a multiplié ces dernières semaines les déclarations abruptes et intempestives qui manifestent clairement de sa part la volonté de promouvoir en France l’avortement, que le Concile Vatican II a dénoncé comme « un crime abominable » (1).
Mme Bachelot, qui est à l’origine du relèvement en mars 2010 du forfait de l’IVG au profit des médecins qui pratiquent l’avortement, entend faire de l’accès des femmes à l’avortement l’une de ses principales priorités (2).Elle ose affirmer que l’avortement n’est pas un mal nécessaire (3) et n’hésite pas à présenter « l’offre de soins » en matière d’IVG (4), c’est-à-dire le nombre d’avortements pratiqués, comme un critère essentiel d’évaluation des Agences régionales de santé (5).
Cette politique est d’autant plus surprenante que le nombre d’avortements est particulièrement important en France (où le taux d’IVG est, par exemple, deux fois plus élevé qu’en Allemagne) ; elle est d’autant plus incompréhensible que les femmes françaises sont 86% à considérer que « l’IVG laisse des traces psychologiques difficiles à vivre » comme elles sont 83% à penser que la société devrait « davantage les aider à éviter le recours à l’IVG » (sondage IFOP-Alliance pour les Droits de la Vie du 4 mars 2010)…
Par ailleurs, Mme Bachelot qui se targue d’avoir interdit, au nom de la protection de la jeunesse, la vente d’alcool et de cigarettes aux mineurs, vient de se prononcer en faveur de la mise en place expérimentale, en France, de salles d’injection (pudiquement appelés « centres de consommation supervisés ») pour accueillir les toxicomanes et leur permettre de se droguer « proprement » !
Nombreux sont donc nos concitoyens, et plus particulièrement les professionnels de la santé, qui s’inquiètent des orientations, des dérives et des incohérences actuelles de la politique de la santé publique en France. Les mots « santé » et « soins » auraient-ils désormais un nouveau sens ?
Dans ces conditions, sans doute est-il plus nécessaire que jamais que les chrétiens et les hommes conscients de leurs responsabilités puissent s’engager sur le terrain de la vie sociale, politique, associative et culturelle pour promouvoir une « culture de la vie » respectueuse de la vie et de la dignité de tous.
Le 26 juillet 2010,
+ Marc Aillet
Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron
Président de l’Académie diocésaine pour la Vie(1) Constitution Gaudium et spes, 51, §3
(2) Cf. sa déclaration du 4 mai dernier lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
(3) Cf. son discours du 15 juin dernier au Sénat : « l’IVG est présentée comme un mal nécessaire. Je ne m’associe pas à cette présentation négative »…
(4) Cf. Interview pour le journal 20Minutes « L’IVG doit être une composante obligatoire de l’offre de soin. » (28 janvier dernier)
(5) Le 24 juin dernier, au Sénat.
29.7.10
Mgr Aillet parle clair au sujet de la politique de mort de Mme Bachelot
23.7.10
Inadmissible discrimination à l'encotre des Gitans par le Président de la République
La mort tragique et regrettable d'un jeune gitan père de famille alors qu'il voulait franchir un barrage de gendarmerie n'est pas sans laisser de douloureuses traces dans la mémoire de tous.
Mais la discrimination entre habitants de Grenoble et les Gitans est une ignominie raciste dont s'est rendu coupable le Président Sarkozy en stigmatisant une communauté et en traitant l'autre par prétérition.
Le journal "Présent" le dit avec pertinence :
"Les enquêtes sur les circonstances de la mort de Luigi Duquenet, le gitan tué par un gendarme lors d’un contrôle routier forcé (Présent de mardi), et sur les violences qui ont suivi dans la vallée du Cher se sont accélérées mercredi avec l’ouverture de deux informations judiciaires et quelques interpellations liées aux exactions. Alors que les autorités locales appellent « au calme et à l’apaisement », le président Nicolas Sarkozy a annoncé la tenue prochaine à l’Elysée d’une réunion sur les « problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms »."
La démagogie raciste est une ignominie.
Il n'est pas normal que cette forfaiture reste impunie. Mais en France la "justice" ne m'inspire aucune confiance.
Madiran dénonce un abus criminel du haut clergé, mais ne le caractérise pas
Le "Forum catholique" publie un article de cet écrivain.
"(...)’interdiction, dans l’Eglise catholique, de la messe catholique traditionnelle(...) a été un abus de pouvoir gravement criminel, qui s’est imposé dans l’Eglise avec une assurance insolente. (...)
L’interdiction criminelle a été officiellement reconnue comme invalide par Benoît XVI, sans expliquer en quoi le crime a consisté."
Certes, cela est parfaitement exact. Il y a eu crime du pape et des évêques unis au pape.
Il est vrai aussi que BenoîtXVI a implicitement constaté que l'interdiction s'était faite sans titre.
Mais, malgré toute la sympathie que je puis avoir pour notre pape actuel, je ne peux que constater que Benoît XVI, loin de libéraliser le rite, a tenté une nouvelle fois de l'interdire.
S'apercevant qu'il n'avait pas plus de titre à le faire que Paul VI et Jean-Paul II et les épiscopats qui les ont suivis, il s'en est inventé un : selon lui les nouveaux livres liturgiques "ont été accueillis avec plaisir par les Évêques comme par les prêtres et les fidèles", il institue en conséquence un pouvoir ARBITRAIRE des curés et des évêques dans le choix du rite (par hypothèse autorisé) lorsqu'il est célébré par d'autres qu'eux ("peuvent" dit le "Motu proprio").
Ce pouvoir, en tant qu'il est arbitraire et opposé au droit naturel, est inexistant. Le Motu proprio est donc un nouveau crime contre la liberté par mise sous condition ARBITRAIRE de ladite liberté consubstantielle à la dignité de l'homme, même croyant, même catholique.
Cependant, monsieur Madiran ne parle pas de ce crime contre le droit naturel de Benoît XVI, il parle du crime de Paul VI et des évêques de son temps et de leurs successeurs mais il ne le caractérise pas.
Monsieur Madiran pointe justement un crime et reproche au pape actuel de ne pas le définir ; mais il ne le fait pas lui-même.
En effet, monsieur Madiran est gêné pour définir ce crime. La condamnation de la liberté religieuse par ses amis lefebvristes et assimilés lui interdit de se fonder sur elle. Peut-être la condamne-t-il lui-même ? Mystère.
Alors comme monsieur Madiran sent intuitivement qu'il y a eu crime et que personne ne peut ou ne veut définir le crime, je vais proposer de caractériser deux crimes dans les attitudes des derniers souverains pontifes.
1) Crime contre la culture latine, contre la tradition légitime de certaines nations occidentales ou non, contre la légitime revendication des croyants qui ont vu leurs églises saccagées, moyennant finances, par le clergé ne sont que des crimes de moindre gravité. (Ce sont probablement les seuls que voie monsieur Madiran)
2) Mais le crime le plus grave du Saint Siège et du haut clergé est un crime contre la liberté religieuse des catholiques. Un crime de tyrannie s'opposant à 180° aux droits des croyants ; droits reçus de Dieu lui-même dans le 1er commandement. (2)
(1) Elle ne semble énoncée que pour justifier l'institution d'un nouveau rite latin, tout en niant la rupture avec le passé.
Le pape ne semble pas très sûr de la distinction puisqu'il parle lui-même dans sa lettre d'accompagnement au Motu proprio du "nouveau rite" "L’exclusion totale du nouveau rite ne serait pas cohérente avec la reconnaissance de sa valeur et de sa sainteté. "
(2) Le refus absurde de l'infaillible concile Vatican II a grandement aidé les criminels en brouillant les débats.
21.7.10
Heureusement que les gendarmes et les policiers ne brûlent pas les voitures
http://info.sfr.fr/faits-divers/articles/gendarme-renverse-toujours-dans-un-etat-critique,143294/
"Un gendarme de 49 ans a été grièvement blessé lundi après avoir été percuté à pleine vitesse par une voiture contrôlée à plus de 140 km/h sur une route nationale du Pas-de-Calais. Le pronostic vital est toujours engagé. Un appel à témoins a été lancé.
Son pronostic vital reste toujours engagé près de 24 heures après les faits. Un gendarme de 49 ans a été grièvement blessé lundi après avoir été percuté à pleine vitesse par une voiture contrôlée à 144 km/h sur la N17 à hauteur de Thélus dans le Pas-de-Calais. Le conducteur ne s'est pas arrêté."
Les gendarmes et leurs familles ne brûlent pas les voitures quand l'un d'eux est laissé pour mort par un criminel. On pourrait y penser et leur rendre hommage.
Ils luttent pour notre sécurité, y compris routière et ils se laissent tuer sans rien dire.
Mes respects.
19.7.10
Définition du mariage
C'est-à-dire que le mariage entre un homme et une femme qui (par exemple) ne possèderait pas de vagin serait nul, de même entre une femme et un homme qui (par exemple) ne possèderait pas de pénis ou qui serait atteint d'impuissance absolue serait nul. Et cela en vertu de la raison, du droit naturel.
On s'était posé la question de la validité de pareils mariages et nombreux étaient ceux qui penchaient pour la validité des mariages des personnes ne pouvant absolument pas copuler. Un pape (je ne me souviens plus du quel, mais c'était au moyen-âge) a dirimé la question contre la majorité par des arguments purement rationnels : le mariage est institué pour l'acte sexuel pratiqué naturellement, ce qui rend incapables de se marier ceux qui ne peuvent absolument pas copuler, seraient-ils de sexes différents. Si cela intéresse des lecteurs, si mes souvenirs sont bons j'ai posté sur la question sur mon blog ainsi qu'en commentaire sur le blog de monsieur Daoudal .
Les arguments de monsieur Minet reviennent finalement à l'éternel argument relativiste, "vous pensez cela, l'Eglise l'enseigne, mais... tout le monde n'est pas d'accord, donc vous n'avez pas le droit de l'imposer, ni finalement de le penser car c'est méchant à l'égard des minorités." Pur sophisme qui consiste à affirmer qu'il ne faut pas affirmer et à interdire une vérité sous prétexte que certains prétendent ne pas la voir, c'est-à-dire à imposer l'opinion libérale. C'est l'idéologie maçonnique celle qui conduit au totalitarisme.
Ces arguments se sont "enrichis" récemment de nouvelles et cafardes injures et diffamations : "vous êtes hostiles aux homosexuels, vous êtes hostiles aux femmes, vous êtes hostiles aux minorités etc."
Nos relativistes (maçons, laïcistes, libéraux, intégristes de diverses religions...) finissent généralement par un violation de la liberté religieuse : "vous n'avez pas le droit de penser cela, car votre Jésus n'était pas d'accord avec vous." Ce qui revient à supprimer la liberté d'expression au nom de Jésus, donc à nier la liberté religieuse de son contradicteur en opposant Jésus et l'Eglise, Jésus et le Créateur, la doctrine prêchée par Jésus et la loi naturelle.
Je me permets d'attirer l'attention du Salon beige et de madame Smits sur la méditation de la liberté religieuse, pivot des droits de l'homme, par notre pape actuellement glorieusement régnant :
« La liberté religieuse en étant enracinée dans la (...) dignité de l’homme et orientée à la recherche de l’ « immuable vérité », apparaît comme la « liberté des libertés ». La liberté religieuse mérite vraiment ce nom quand elle est fait corps avec la recherche de la vérité et est en cohésion avec la vérité de l’homme. »
« Ce paramètre nous offre un critère fondamental pour discerner le phénomène religieux de ses manifestations. Il permet en fait de distinguer la "foi en la divinité" du fondamentalisme, de la manipulation et de l’instrumentalisation de la vérité de l’homme. Car tout ce qui s’oppose à la dignité de l’homme s’oppose à la recherche de la vérité, et ne peut être considéré comme liberté religieuse. Ce critère nous permet en outre une vision profonde de la liberté religieuse, qui élargit les horizons des notions d’ «humanité » et de « liberté » de l’homme et permet à celui-ci d’établir une relation profonde avec lui-même, avec l’autre et avec le monde. La liberté religieuse en ce sens est une liberté pour la dignité et pour la vie de l’homme. »
Ce qui implique que la dignité de l'homme s'oppose à ce qu'il soit considéré comme une occasion de plaisir et encore plus à ce que la société reconnaisse un droit à l'instrumentalisation de l'homme (donc des enfants et/ou de son "partenaire").
"Pas de liberté, pour les ennemis de la liberté." aurait dit Saint Just Plus précisément, il n'y a pas de liberté en dehors de la vérité de l'homme. "La vérité vous rendra libre" (Jn 8,32) Corollaire : ceux qui s'opposent à la vérité s'opposent à la liberté.
15.7.10
Le refus de donner le nombre d'incendies volontaires est contraire à la démocratie
"Le 15 Juillet 2010
"COMMUNIQUE DE PRESSE D’ALEXANDRE SIMONNOT
Membre du Comité Central du Front National
Secrétaire Départemental de la Seine-Saint-Denis
Voitures brûlées le 14 juillet :
Les Français ont le droit de savoir !
La décision qu’a prise Brice Hortefeux de ne pas donner le chiffre des voitures brûlées lors des festivités du 14 juillet est scandaleuse.
Les Français ont le droit de savoir où en est véritablement le gouvernement en matière d’insécurité. Pour cela, le chiffre des voitures brûlées le 14 juillet est un excellent indice.
Si le Ministre de l’Intérieur refuse de communiquer cette information, c’est que ce chiffre est mauvais, et peut-être encore plus que celui de l’an passé.
Lors de son grand oral télévisé du 12 juillet, Nicolas Sarkozy s’est vanté d’avoir obtenu des résultats spectaculaires en matière de lutte contre la délinquance, alors pourquoi ne veut-il pas nous donner ces chiffres puisqu’ils sont spectaculaires ?
Ce refus d’informer nos compatriotes est un aveu d’échec du gouvernement. L’échec d’un gouvernement qui veut combattre l’insécurité sans s’attaquer aux véritables causes de celle-ci qui sont sa suicidaire politique d’immigration et son refus d’augmenter les moyens policiers, judiciaires et pénitentiaires."
Si la démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple, le peuple a le droit de savoir, il a droit à une information convenable pour pouvoir choisir ses dirigeants et choisir la politique à mener.
La décision effarante de Brice Hortefeux est une trahison des devoirs de sa charge, décision qui n'a aucune valeur morale ou juridique. C'est de la tyrannie.
"[L'autorité] doit rendre accessible à chacun ce dont il a besoin pour mener une vie vraiment humaine : nourriture, vêtement, santé, travail, éducation et culture, information convenable (...)" (Compendium 1908)
Que dire lorsque l'autorité, non seulement ne favorise pas mais encore empêche l'information convenable ? C'est pervers.
14.7.10
"Pas de liberté pour les ennemis de la liberté" ? Journée mondiale de la paix 2011
http://press.catholica.va/news_services/bulletin/news/25859.php?index=25859&lang=it#TESTO%20IN%20LINGUA%20ITALIANA
Car la traduction française trouvée sur le site du Saint Siège ne me satisfaisait pas. Pour tout dire, je la trouvais incompréhensible.
Voici en conséquence deux paragraphes traduits par mes soins. La traduction est personnelle et non autorisée.
« La liberté religieuse en étant enracinée dans la (...) dignité de l’homme et orientée à la recherche de l’ « immuable vérité », apparaît comme la « liberté des libertés ». La liberté religieuse mérite vraiment ce nom quand elle est fait corps avec la recherche de la vérité et est en cohésion avec la vérité de l’homme. »
« Ce paramètre nous offre un critère fondamental pour discerner le phénomène religieux de ses manifestations. Il permet en fait de distinguer la "foi en la divinité" du fondamentalisme, de la manipulation et de l’instrumentalisation de la vérité de l’homme. Car tout ce qui s’oppose à la dignité de l’homme s’oppose à la recherche de la vérité, et ne peut être considéré comme liberté religieuse. Ce critère nous permet en outre une vision profonde de la liberté religieuse, qui élargit les horizons des notions d’ «humanité » et de « liberté » de l’homme et permet à celui-ci d’établir une relation profonde avec lui-même, avec l’autre et avec le monde. La liberté religieuse en ce sens est une liberté pour la dignité et pour la vie de l’homme. »
Dès lors y a-t-il possibilité d’invoquer la liberté religieuse pour nier la divinité et par conséquent la dignité de l’homme. En un mot, l’athéisme qui ne peut que conduire au chaos intellectuel, peut-il invoquer la liberté de l’homme en la niant nécessairement, et quoique les athées prétendent le plus souvent ? L’athéisme apparaissant comme un « fondamentalisme », qui a pour conséquence nécessaire une instrumentalisation de l’homme dont il nie la dignité. Pour un athée cohérent avec ses prises de position métaphysiques, les hommes ne sont qu’utiles et jamais dignes.
D'une façon plus générale, tout intégrisme qui est instrumentalisation de la vérité, instrumentalisation de la divinité ne peut invoquer la liberté religieuse que d’ailleurs il nie.
Toute manifestation religieuse ou métaphysique n'est pas protégée par l'invocation de la liberté religieuse. Il lui est nécessaire de reconnaître la dignité de l’homme en doctrine et en pratique pour être licite.
Ce qui condamne non seulement tout intégrisme, y compris « catholique » comme celui de la Fraternité saint Pie X, y compris l’islamisme mais encore l’interprétation libérale de la liberté religieuse qui en fait un pur arbitraire (dont la mise en pratique conduit notamment à l’interdiction du « rite antique » dans l’Eglise par une décision arbitraire) et le laïcisme qui prétend interdire arbitrairement toutes les manifestations religieuses dans l'espace public.
En ce sens, il est exact de dire "pas de liberté pour les ennemis de la liberté" (si l'on n'entend pas "liberté" comme pure indétermination ; soit, dans l'ordre juridique : un pur arbitraire ; mais au contraire si l'on entend "liberté" comme un droit naturel fondé sur la dignité).
Ce faisant, nous ne sortons pas du domaine de la raison, ce n'est pas la foi qui nous montre ces vérités.
Nous ne sortons pas du domaine des droits naturels de l'homme, mais au contraire, nous remontons au principe de ces droits qui est la dignité de l'homme et immédiatement après à son expression "pivot" : la liberté religieuse telle que la défend la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948.
Préparons-nous à cette journée mondiale de la paix du 1er janvier 2011. Opus justiciae pax.
11.7.10
Un narcisse à la tête de l'Institut du Bon Pasteur = des problèmes dans l'IBP
http://fr.mg40.mail.yahoo.com/dc/launch?.gx=1&.rand=3eu4dblummu93
Sous ce lien, un article du blog "Summorum Pontificum Observatus", de Christophe Saint Placide, intitulé "Que se passe-t-il à l'IBP ?".
A vrai dire je ne sais ce qui se passe à l'IBP puisqu'aussi bien mon "beau-frère" l'abbé Laguérie que l'abbé de Tanouärn ne me parlent pas et ne publient pas mes éventuels commentaires sur leurs blogs. Ils m'ignorent avec un mépris évident.
Les méthodes consistant à supprimer d'un "trait de plume" une institution où se sont dévoués des âmes consacrées, des intellectuels généreux ne m'étonnent pas venant de l'abbé Philippe Laguérie dont je connais très bien la famille pour avoir eu de nombreux enfants avec sa soeur. Ce genre de décisions est dans les habitudes de l'intégrisme lefebvriste, secte à oukazes irrationnels et à volonté de puissance.
Charmeur, ambitieux, manipulateur et narcissique l'abbé Laguérie ne se préoccupe pas des autres qui ne sont pour lui qu'instruments au service de sa gloire. Par un paradoxe qui illustre la complexité de l'âme humaine, il ne vit pourtant que dans et par les autres illustrant parfaitement ce trait d'humour anglais "Une voiture vide s'arrête devant le 10 Downing street, Mr Haeth en sort." (1) Cette vacuité, cette vanité ne doit pas faire croire que l'homme n'est pas capable de nuire.
Partisan fanatisé des "Exercice de saint Ignace selon la méthode du T.R.P. Vallet" dans lesquels il a entraîné mes enfants contre mon avis (2), il illustre également la dangerosité de ce genre de retraites intégristes dont beaucoup sortent solipsistes, voire courent au suicide.
(1) Je n'ai rien contre la mémoire de Mr Heath, je ne rapporte cela que comme trait d'humour.
(2) Toujours en relations suivies et intenses avec lui, mes fils ne me parlent jamais, y encouragés, il faut le dire, par la "justice" française et ses célèbres guignols.
10.7.10
Le pillage de l'argent des ménages expliqué par monsieur Asselineau
Comme l'écrit quelque part Etienne Gilson, il existe des livres qui séduisent à première vue, puis déçoivent à la relecture, d'autres qui semblent difficiles, obscurs puis qui s'éclairent au fur et à mesure des relectures. Le texte en apparaît alors de plus en plus riche.
J'ai écouté (plusieurs fois et je compte recommencer) une conférence de monsieur Asselineau sous le ce lien et chaque fois j'y trouve des richesses nouvelles :
http://www.dailymotion.com/video/xbqgrx_francois-asselineau-qui-gouverne-re_news
Cette conférence est remarquable de clarté, elle est bourrée de faits reliés entre eux par des idées explicatives. Ces faits permettent de comprendre en grande partie le fonctionnement et surtout le but de la "construction européenne" et de constater le pillage organisé du patrimoine français par ruses diverses au service d'un impérialisme américano-golfique.
L'épisode se résoudra probablement par une faillite frauduleuse des Etats Unis (1) qui garderont les actifs et ne rembourseront pas. Le complexe politico-financier étatsunien (fonctionnant sur le mode d'une escroquerie) passeront alors probablement à une nouvelle phase du plan restée secrète pour l'instant.
Le conférencier reste très allusif (mais on ne peut tout dire, tout traiter en une conférence) sur le rôle joué sur les pays du golfe persique , dont on pourrait s'interroger plus avant sur l'origine de la fortune. Asselineau se contente de nous signaler qu'ils sont alliés aux Etats Unis dans l'opération de grandes acquisitions du patrimoine français.
En attendant cette étude, on constate qu'ils financent la construction de bon nombre de mosquées en France, financement où ils sont en concours avec l'Etat français. Ces financements sont tous deux contraires à la liberté religieuse, donc à la liberté, entre autres, des musulmans.
Si l'on veut comprendre notre monde sous l'aspect financier et comptable, cette conférence, d'une clarté et d'une profondeur remarquables, est à écouter et à réécouter.
(1) Une objection de forme : Plutôt que comparer l'opération de spoliation à une émission de chèques sans provision, je proposerais la comparaison suivante : "- J'achète... pour le prix, je paie cash..." et l'"acheteur" se retournant vers l'émetteur de monnaie qui lui avance l'argent, dirait : "- Mettez-le sur mon compte", sachant tous deux que l'acheteur ne pourra jamais solder ce compte. Puis une fois en place à titre de propriétaire, userait de son pouvoir immense de manipulation pour ponctionner l'argent, donc le travail et le capital des ménages (français pour ce qui nous intéresse). Ce que de Gaulle résumait en cette formule "Nous payons les Américains pour qu'ils nous achètent." Cela revient à les accuser d'escroquerie.
(2) Ces pays semblent être : le Koweït, l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Qatar et les Émirats arabes unis.
9.7.10
Les droits de la conscience catholique exigent la possibilité des rites antiques approuvés par un pape
Lu sur le Salon beige qu'un évêque asiatique, Mgr Schneider, président de la conférence épiscopale du Kazakhstan défendait la communion à genoux et sur la langue :
Merci Monseigneur de cette mise au point lumineuse.
Ceux qui font du prosélytisme pour la communion dans la main, pour la communion debout, violent les droits de la conscience humaine et les droits des consciences catholiques. C'est en raison du respect des consciences que l'Eglise condamne le prosélytisme.
Il en est de même d'ailleurs de tous ceux qui ont violemment imposé le nouveau rite de la messe, sans aucun titre ni naturel, ni surnaturel.
Je regrette que dans son motu proprio du 7/7/7 notre pape actuellement glorieusement régnant ait affirmé que la "nouvelle messe" avait été acceptée "volontiers", (alors qu'elle l'a été, dans de nombreux cas, en raison des insultes proférées par les médias et sous la menace de "schisme", de luthérianisme, d'apartheid, de relégation sociologique etc. Souvenons-nous aussi des objurgations terrorisantes, voire des contrevérités de Paul VI dans son discours du 26 mai 1976).
http://www.salve-regina.com/Liturgie/regard_sur_quarante_ans_crise_liturgique.htm
Benoît XVII s'est constitué ainsi un titre bizarre (en prétendant que le peuple avait accepté "volontiers" le nouveau rite), et à mon avis contestable, voire inexistant, à INTERDIRE le rite antique pour les messes paroissiales en créant un "rite extraordinaire" réservé aux croyants originaux (du sens de "original" dans l'expression : "c'est un original").
Encore un viol des consciences et de la liberté religieuse ! Et il est de taille ! Je dis cela alors que j'ai tout appris de la hiérarchie, des encycliques et de Vatican II et que j'ai une immense reconnaissance pour les papes et la papauté.
Quoiqu'il en soit, merci Monseigneur, vous rappelez les droits de la conscience catholique de s'agenouiller devant son Seigneur, né de la Vierge Marie.
" Ave,Ave verum Corpus natum
De Maria Virgine!
Vere passum immolatum
In cruce pro homine!
Cujus latus perforatum
Unda fluxit cum sanguine!
Esto, nobis, praegustatum,
In mortis examine."
C'est ma liberté de le croire et c'est ma liberté de m'agenouiller ! Et je défends la liberté de mes sœurs et de mes frères de le croire et d'adorer en s'agenouillant, seuls ou en groupe, ou en société constituée. (1)
(1) C'est en cela que le combat de la FSSPX ne serait pas si inepte, si elle ne condamnait pas la liberté religieuse. Les shadoks ne sont pas de bons modèles.
8.7.10
L'idéologie à l'oeuvre dans l'affaire des enfants de Gouvieux
Distinguons la famille d'accueil du foyer d'accueil des enfants.
Une famille d'accueil est déléguée par un service, une institution spécialisée dans la protection de l'enfance à accueillir un ou des enfant(s).
Les "foyers" sont des institutions se consacrant à l'hébergement et aux soins prodigués aux enfants en difficultés familiales. Quels que soient le dévouement des personnels, la situation des enfants en foyer ne peut se comparer à celle de ceux recueillis dans une famille.
Une famille d'accueil aimait "trop" les enfants placés chez elle. Les enfants leur ont été retirés pour être placés en "foyer" sur rapport de la personne chargée de la surveillance de la famille. Elle a cru déceler un "trop" d'affection, lié à la mort d'un enfant de la famille. (Si l'on comprend bien : le couple accueillant souffre du décès d'un de leurs enfants).
Naturellement le juge des enfants avait suivi l'avis fondé, semble-t-il, sur un rapport psychologique.
Le tollé suscité par cette décision absurde a fait reculer les juges. Mieux, la famille d'accueil qui détenait son autorité de l'institution semble avoir obtenu le statut de "tiers de confiance" à qui le juge confie les enfants.
Cela ravive en moi des souvenirs de violation cynique de la loi par les magistrats, puisqu'ils doivent agir dans l'intérêt de l'enfant et non selon leur idéologie. J'ai connu un cas où il était reproché au père de s'intéresser trop à son enfant, ce qui aurait été inquiétant, on lui a donc refusé tout droit de visite et d'hébergement fixe, ce qui revenait à le priver de toute relation avec son enfant violant ainsi frontalement l'article 373-2 alinéa du code civil qui dispose :
"Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l'enfant et respecter les liens de celui-ci avec l'autre parent."
La "justice" venait ainsi au secours du parent aliénant qui violait la loi ! Nouvelle preuve que la France n'est pas un Etat de droit, car pour une affaire connue des milliers restent secrètes et ne donnent lieu à aucun recul des magistrats bien à l'abri derrière le secret.
3.7.10
La foi contre l'homme ou les béatitudes comme arme contre le droit naturel
Sur le Salon beige est publié un extrait d'un blog dépendant du quotidien "La Croix". Dans cet extrait le blogueur pratique l'ostracisme à l'égard des catholiques qui ne lui conviennent pas. Il dénonce la "dénonciation", l'inflexibilité et l'affirmation de son identité et même l'objection de conscience.
Il semble que ce blogueur qui publie confonde révélation chrétienne et droit naturel, bien commun de toute l'humanité. Que l'Eglise soit presque la seule à l'annoncer ne veut pas dire que ceux qui n'ont pas la foi catholique sont exclus de ce bien commun intellectuel, d'ailleurs affirmé également par le Talmud.
Monsieur Janva répond sur son blog (extrait ) :Et, personnellement, j'assume assez bien d'être intégralement catholique, de revendiquer l'objection de conscience à propos des pseudo lois opposées à la loi naturelle (et même plus précisément un "non licet", car l'objection de conscience s'oppose classiquement à un devoir légitime, comme le devoir militaire, alors que l'avortement, l'euthanasie, le "mariage" homosexuel, ou les lois anti liberté éducative sont parfaitement illégitimes), et de m'en tenir à des prises de position politiques non négociables...
Voici le passage relatif à l'objection de conscience dans le Compendium :L'objection de conscience n'existe qu'en cas de législation positive enfreignant le droit naturel."c) Le droit à l'objection de conscience
399 Le citoyen n'est pas obligé en conscience de suivre les prescriptions des autorités civiles si elles sont contraires aux exigences de l'ordre moral, aux droits fondamentaux des personnes ou aux enseignements de l'Évangile.820 Les lois injustes placent les hommes moralement droits face à de dramatiques problèmes de conscience : lorsqu'ils sont appelés à collaborer à des actions moralement mauvaises, ils ont l'obligation de s'y refuser.821 Ce refus constitue non seulement un devoir moral, mais c'est aussi un droit humain fondamental que, précisément en tant que tel, la loi civile doit reconnaître et protéger: « Ceux qui recourent à l'objection de conscience doivent être exempts non seulement de sanctions pénales, mais encore de quelque dommage que ce soit sur le plan légal, disciplinaire, économique ou professionnel ».822
C'est un grave devoir de conscience de ne pas collaborer, même formellement, à des pratiques qui, bien qu'admises par la législation civile, sont en contraste avec la Loi de Dieu. En effet, cette collaboration ne peut jamais être justifiée, ni en invoquant le respect de la liberté d'autrui, ni en prétextant que la loi civile la prévoit et la requiert. Personne ne peut jamais se soustraire à la responsabilité morale des actes accomplis et sur cette responsabilité chacun sera jugé par Dieu lui-même (cf. Rm 2, 6; 14, 12)."
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html
L'objection de conscience (dans le cas anormal du droit positif contredisant le droit naturel) est un droit inhérent à la personne humaine (quelles que soient ses croyances ou incroyances) et pas seulement à la personne du chrétien. Lutter contre l'objection de conscience, c'est lutter contre les droits imprescriptibles et inaliénables de l'homme.
Ne pas confondre avec l'objection de conscience qui ne peut être qu'une tolérance en cas de conscience mal formée (refus absolu du service militaire par exemple). Dans ce cas l'objection de conscience est une tolérance de l'autorité et non un droit.
D'une façon générale, il ne faut pas se figurer l'évangélisation comme un prosélytisme, ni l'évangile comme un désordre. Au contraire les béatitudes sont un accomplissement, un perfectionnement du droit naturel qui est "fais aux autres ce que tu voudrais qu'ils te fassent" (citation libre de Mathieu 7,12)
Il n'y a aucun "renversement" dans les béatitudes, mais au contraire couronnement, accomplissement.
La loi naturelle ce n'est pas devenez riches et durs, inflexibles, lâches pour éviter la persécution (cela c'est la vision darwiniste de la nature), c'est au contraire l'assomption de la loi naturelle dans son accomplissement : l'amour des hommes et de soi. En cela elle est universelle comme l'évangile.
L'Eglise n'a pas l'objection de conscience en propre, elle l'a trouvée dans la sagesse humaine antérieure à sa fondation.
C'est d'ailleurs ce qui fonde la répression laïques des crimes de ceux qui prétendent : je n'ai fait qu'obéir. Non il ne fallait pas "obéir", il fallait user de l'objection de conscience quelles qu'aient été vos croyances.
Personne n'est autorisé à lutter contre le droit à l'objection de conscience, pas même les catholiques.
Mise au point de l'avocat du Saint Siège aux Etats Unis
Cependant la question qui me semble conditionner l'implication du Saint Siège dans l'affaire d'agression sexuelle commise par un prêtre décédé depuis 1992 est celle de l'existence d'un contrat de travail entre le prêtre et le Saint Siège.
« Il s'agit, a-t-il poursuivi, d'un prêtre qui, avant toute cette affaire, était absolument inconnu au Saint-Siège. L'avocat de l'autre partie a soutenu dans les journaux qu'à partir du moment où ce prêtre était allé en Irlande et qu'il y était retourné, il s'agissait finalement d'un transfert international et que le Saint-Siège était donc forcément impliqué ».
« Ceci est le résultat d'une compréhension erronée de la manière dont fonctionne l'Église catholique, les instituts religieux ainsi que le fruit de divers malentendus, a-t-il relevé. Concernant les preuves, il n'y en a pas dans ce cas et il est important de le souligner ».
« Les preuves, a-t-il conclu, indiquent que ce prêtre faisait partie d'un Institut religieux actif aux États-Unis et en Irlande qui avait un contrôle total sur lui et le connaissait. En revanche, ni le diocèse impliqué, ni le Saint-Siège n'avait des informations ou un quelconque contrôle sur lui ».
S'il y avait eu "contrat de travail", ce serait entre la congrégation en question et le prêtre et non entre le diocèse ou le Saint Siège et le prêtre.
Selon l'avocat il n'existe aucun élément constitutif du contrat de travail entre un prêtre et ses supérieurs (en l'occurrence la congrégation en question dont le nom n'est pas donné). Le contrat de travail est constitué d'un accord de volontés entre un employeur qui, moyennant un salaire, obtient d'un employé qu'il fournisse des services ordonnés par son employeur. Il y a lien de subordination en vue de services en contrepartie de salaires.
2.7.10
La HALDE n'est pas le pape ou l'autorité de la Halde est arbitraire
Les centres de loisirs de la ville de Roubaix a décidé d'un certains nombre de mesures relatives à l'accès des jeûneurs du ramadan.
Pour des raisons de sécurité sanitaire :
- Pour des raisons sanitaires, pas d’accueil des enfants qui ne s’alimentent pas
- Pas d’affichage de pratiques par les agents ou les usagers
- Les agents doivent être en pleine possession de leurs moyens, être actif et vigilent (sic), y compris en période de jeûne
- En cas d'insuffisance, des sanctions disciplinaires seront prises au même titre que n'importe quel agent et sans prise en compte d'un contexte ou de pratiques religieuses.
Je ne m'intéresserai qu'au dernier paragraphe du communiqué des services sanitaires :
« La position de la Ville est en cours de validation auprès de la Halde. »
Le droit naturel c'est "ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'ils vous fassent". Doctrine que l'on trouve dans le Talmud (shabbat F 31, 1) et dans l'évangile (Mt 7,12). Tout le monde peut le lire dans son coeur et il n'y a nul besoin de longues études pour le connaître.
Il est connu par la raison universelle de l'homme, c'est lui qui fonde la déclaration UNIVERSELLE des droits de l'homme.
Donc, il n'est nul besoin de Halde pour savoir que si l'on veut suivre une pratique pour des raisons irrationnelles, on ne peut en faire souffrir les autres.
Mais le positivisme juridique postule que rien n'est connaissable par l'homme directement, qu'il doit s'en remettre à la société pour la connaissance de ses devoirs. Le droit naturel devient inconnaissable par postulat. On retrouve ici le paradoxe du libéralisme qui n'est que le scepticisme, il impose une doctrine arbitrairement.
En l'occurrence, les fonctionnaires de la ville aliènent leur capacité de connaître, de penser donc leur dignité à d'autres hommes. C'est la robotisation de l'humanité.
La Halde, c'est aussi la négation du principe d'égalité de tous les hommes entre eux. Les fonctionnaires de la Halde n'ont aucun titre à imposer leur doctrine contre le droit naturel que tout le monde, absolument tout le monde et de façon égale, peut connaître au moins dans ses implications les plus évidentes.
Encore une fois le libéralisme conduit au totalitarisme et à l'arbitraire, ici par la Halde qui tente d'usurper une autorité intellectuelle et morale qui ne peut lui appartenir puisqu'elle appartient à l'ensemble des hommes (sagesse des hommes).
1.7.10
Une pétition contre la loi pakistanaise anti-blasphème soutenue par l'Aide à l'Eglise en détresse
Sous ce lien on peut signer en ligne une pétition présentée par l'Aide à l'Eglise en détresse au soutien de Mgr Coutts. Mgr Coutts est un évêque pakistanais qui veut l' abolition de diverses lois promulguées de 1980 à 1986 punissant de mort les insultes à Mahomet et la profanation du Coran de la prison à perpétuité.
La procédure dans ce genre d'affaire est assez particulière puisque le plaignant ne risque rien, mais que l'affaire peut lui rapporter gros (récupération des biens du "blasphémateur")
Par amitié pour nos amis Pakistanais, on peut signer la pétition pour le rétablissement de l'état de droit au Pakistan, pour la liberté religieuse, pour l'égalité de tous devant la loi quelles que soient ses croyances ou incroyances.
Voici un extrait de l'exposé de l'Aide à l'Eglise en détresse :
Au total, de 1986 à 2010, la Commission Justice et Paix de la Conférence des Evêques Catholiques avance le chiffre de 993 victimes innocentes, dont 120 chrétiens, 442 musulmans et 417 ahmadis (mouvement issu de l’islam et considéré comme hérétique par la majorité des musulmans), 14 hindous. Au Pakistan Mgr Coutts et la Commission Nationale Justice et Paix, les Eglises du monde entier et d’innombrables ONG ont condamné cette loi comme étant « une épée de Damoclès planant sur les têtes des minorités pakistanaises, et une claire violation de la constitution pakistanaise et des droits de l’homme ».
Notons que les victimes de cette pseudo-loi sont souvent des musulmans (même s'ils sont en relative minorité parmi les victimes de cette "loi" dans ce pays à 95 % musulman). (via Le Salon beige et le blog d'Yves Daoudal).
Il s'agit de protéger les droits de tout homme quelle que soit sa croyance.