En marge de l’agitation médiatique autour de la libération de Madame Bettancourt , zenit rappelle que celle-ci avait écrit un livre.
http://www.zenit.org/article-18364?l=french
« Dans sa lettre de captivité du 24 octobre 2007, Ingrid Betancourt tient à envoyer « un salut fraternel à monseigneur Castro et au père Echeverry » (cf. « Lettres à maman par-delà l'enfer », éd. du Seuil, janvier 2008).
Elle souligne : « Ils se sont toujours battus pour nous. Ils ont toujours pris la parole quand le silence et l'oubli nous recouvraient plus que la jungle même ».
Ce n’est pas parce que ce sont des religieux qu’il faut les oublier.
Aujourd’hui « Mgr Castro, président de la conférence des évêques de Colombie appelle à libérer tous les otages. »
Il serait bon que les membres de FARC saisissent l’occasion qui leur est donnée de négocier leur reddition par une libération préalable de tous les otages.
Les nationaux-socialistes et avant eux les Prussiens en France (1871) prenaient des otages, cela ne leur a pas porté chance.
« les notables sont tenus pour otages. Si l'on touche au moindre cheveu d'un soldat prussien (...), c'est M. le notaire, c'est M. le docteur, c'est M. le gros propriétaire qui seront collés au mur. »Barrès, Colline insp., 1913, p.296. Cité par le Trésor de la langue française (en lien sur ce blog)
S’il est vrai que l’otage est une personne utilisée comme moyen et non comme fin, il n’y a rien de plus contraire aux droits de l’homme.
Article 1 première phrase de la Déclaration universelle des droits de l’homme sous l’égide de l’ONU du 10 décembre 1948 :
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.»
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