17.11.16

Flavie Flament et l'institution judiciaire

Madame Flavie Flament affirme dans un "roman" qu'un photographe connu l'a violée quand elle avait quatorze ans.

On a donné le nom du photographe sur les "réseaux sociaux". Celui-ci dément et invoque la présomption d'innocence. Le crime serait prescrit.

Madame Flament est issue d'un milieu populaire (père agent SNCF et mère agent de l'aide à l'enfance). Quand elle a 14 ans, face à ce photographe très célèbre, judiciairement elle n'existe pas.



Depuis, d'autres femmes ont révélé avoir été violées, toutes alors âgées de 13 ou 14 ans, par le même photographe. Le photographe invoque la présomption d'innocence de la même façon.

Outre l'aspect sociologique du viol des petites filles vulnérables, se pose le problème de l'accès à l'institution judiciaire (juge mais aussi avocat et leurs honoraires et leur rôle parfois trouble). L'institution judiciaire fait peur. L'institution judiciaire a peur. Elle a peur des institutions et des puissants. Elle fait peur car elle (y compris les avocats) peut se retourner contre la victime.



L'affaire Flament, c'est aussi le problème de l'institution judiciaire. Car s'il avait possible à mademoiselle Flament de déposer plainte à l'époque, ces affaires troubles ne paraîtraient pas et des viols auraient été évités. 

Car madame Flament ne révèle cette histoire qu'alors qu'elle est riche et connue... et alors, symptomatiquement, d'autres femmes se mettent alors dans son sillage... Si, en 2016, elle n'était ni riche ni connue, toutes ces drames seraient définitivement ensevelis dans les âmes blessées des victimes.

Il aurait fallu attendre le Jugement dernier pour que l'humanité en prenne connaissance... et pour que justice soit rendue.

L'affaire Flament est une des affaires qui révèlent les très graves dysfonctionnements de l'institution judiciaire française.

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