Le tribunal correctionnel de Paris a reconnu la « bonne foi » du service public lors de l'émission Les Infiltrés fondés sur des propos privés, parfois d'enfants surpris après provocation.
La « bonne foi », c’est principalement 1) le but légitime et 2) l’absence d’animosité personnelle.
1) Or on ne voit pas de but légitime car ce sont des propos privés. Chacun est libre de parler comme il veut en privé. Utiliser des propos privés surpris et utilisés arbitrairement, sans aucun contrôle de quiconque avant la diffusion, sur provocation de l’interlocuteur, est-ce un but légitime pour faire connaître un milieu objectivement. C'est l'avis des magistrats.
2) Quant à l’absence d’animosité… Introduire un militant communiste provocateur prétendant qu’il voulait se convertir et recevoir le baptême, c’est évidemment un geste qui ne traduit aucune animosité. Ce provocateur s'était fait nommer surveillant d'enfants dont il avait provoqué les propos. Ce procédé, bien que caché aux téléspectateur, assurait-il un but particulièrement louable d'information objective ? C'est l'avis des magistrats.
D’ailleurs le nombre de catholiques traditionalistes travaillant dans les agences de presse et faisant carrière chez les juges témoignent qu’il n’y a aucune discrimination à leur encontre et ils sont suffisamment nombreux dans le milieu des juges pour qu’on soit assurés de l’impartialité des tribunaux. N'est-ce pas ?
Aucune émission, à ma connaissance, n'a employé les mêmes procédés pour faire parler des enfants juifs ou des professeurs juifs de yechivah au sujet de ce qu'ils pensent des « goys » ou ce qu'ils envisagent de l'avenir du monde, ni pour les enfants des communistes. D'ailleurs ce genre de procédés serait justement condamné par les hommes de bien qui respectent les droits universels de l'homme.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire