L'ordre public issu des institutions de 1945 (dont l'ONU) fait obligation de croire que les "nazis" étaient des méchants uniquement méchants qui ont commis des actes qui "révoltent la conscience". Il impose de croire que les alliés et notamment le Royaume-Uni, les USA, l'Union soviétique et la France du général de Gaulle (pas la IIIe République) étaient bons, nécessairement bons au moins en ce qu'ils ont mené une juste guerre, indiscutablement juste sur tous les points fondamentaux. Lisez les textes, notamment l'accord de Londres du 8 août 1945 et le préambule à la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Ils sont sur Internet.
Cet ordre public porte sur des faits historiques. Il s'impose à nous par les lois et notamment une loi pénale: la loi Gayssot. La loi pénale, normalement subsidiaire et appliquée qu'avec d'infinies précaution, devient absolument nécessaire et appliquée sans aucune précaution à certaines catégories politiques. L'action pénale devient imprescriptible. Le droit pénal de la preuve (entre autres) est bouleversé par ce nouvel ordre public. Prenons conscience de cela, de cet ordre juridique nouveau bafouant les droits de l'homme au nom des droits de l'homme.
D'ailleurs le préambule de la Déclaration de 1948 ne borne pas sa condamnation aux "nazis", mais l'étend à tous les Occidentaux (car en réalité ils sont seuls visés).
« Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme. »
Le catalogue des droits énoncés par la Déclaration est valable au moins pour les droits inhérents à la personne humaine. En ce sens cette Déclaration constitue un progrès.
Ce qui est en revanche moins sûr, c'est que la diffamation et la vengeance ad vitam par un parti contre un autre soit liées substantiellement aux droits de l'homme.
D'autre par ce préambule affirme des événements historiques qui condamneraient l'Europe. Elle prétend qu'elle est la marque de l'avènement d'un monde nouveau (affirmation historique). Or ce n'est pas à une loi d'affirmer des événements historiques particuliers. Une loi ne traite que du général. Une loi qui traite du particulier est une loi tyrannique.
Bref, nous sommes devant un ensemble qui me semble incohérent. Un aller vers la barbarie sous couvert de civilisation.
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