11.4.14
« Le piège des médias » selon le dissident Reynouard
Monsieur Reynouard soulève un problème très intéressant. Il est en effet, inutile de donner des interview parce que les institutions faussent le débat.
Cependant, le mode de raisonnement habituel de monsieur Reynouard. Il croit prouver la justesse de sa cause en démontrant la malhonnêteté de ses ennemis. Il pêche par un certain relativisme (pour lui des circonstances atténuant la responsabilité pénale deviennent des preuves de l'innocence).
Pour monsieur Reynouard, il ne semble plus y avoir d'absolu de la vérité et de la justice. C'est le mal qui serait la preuve du bien. Mais le bien ou le mal ne se confondent jamais avec un parti. Le bien et le mal sont toujours inextricablement liés dans tout être humain ordinaire.
Or la vérité, la justice sont des notions absolues. Les droits de l'homme, en le sens de l'article 30 de la Déclaration des droits de l'homme du 10 décembre 1948, sont également un absolu.
Ces notions sont institutionnellement bafouées par les textes fondamentaux de l'ordre juridique en vigueur en 2014.
Voici certains des textes qui me semblent fonder l'ordre public universel de 2014 : la Charte de l'Atlantique du 14 août 1941, la Déclaration des Nations unies du 1er janvier 1942, prolongées et aggravées par l'Accord de Londres du 8 août 1945 (la sanction pénale devient une nécessité absolue), le Préambule de la Constitution de 1946, la Résolution du 11 décembre 1946 de l'assemblée générale de l'ONU.
C'est pour cela que participer à un débat sous l'égide occultée de ces textes institutionnels manichéens et bafouant les droits universels de l'homme ne peut que conforter ces institutions de mensonge et d'injustice.
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