9.8.12

Affaire Pussy riot, le journal « La Croix » se discrédite

Le journal "La Croix" adopte la doxa occidentale contre la justice russe à propos de l'affaire Pussy riot. Pussy riot est composé de trois personnes de sexe féminin qui ont pénétré dans un lieu de culte orthodoxe et ont pratique des danses profanes en chantant des chansons se moquant de la Sainte Vierge et de son Fils. Elles passent aujourd'hui en jugement et les médias occidentaux crient à l'intolérance, au "retour au moyen-âge", au procès politique (sous prétexte qu'elles s'en sont pris à monsieur Poutine) etc. Les arguments sont toujours les mêmes, les comparaisons sont toujours les mêmes. Les journaux retardent. Ce procès est fondé sur les instruments juridiques les plus modernes, notamment les déclarations et traités protégeant les droits de l'homme et particulièrement, la liberté religieuse.


Il ne peut y avoir de critiques des religions que rationnelles et en vue de leur purification. Il est pourtant simple de comprendre qu’un lieu qui est sacré pour des gens ne peut être utilisé pour autre chose que ce pour quoi les gens qui en sont les usagers le destinent (rendre un culte à Dieu).

Quiconque utilise un lieu sacré en vue de se faire de la publicité viole la liberté religieuse de mon semblable en faisant de son culte un instrument à mon service. Nul ne peut s’approprier arbitrairement les croyances des autres, il s'agit d'un attentat contre la dignité de l'homme.

Par conséquent ceux qui s’opposent à la répression de tels actes très graves (car le droit à la liberté religieuse est un droit central, un droit révélateur. L’homme est digne parce qu’il est religieux ou capable de religion.), se rendent complices d’actes niant la dignité de l’homme. C'est malheureusement le cas du journal "La Croix" qui ose titrer "Le procès des punkettes discrédite la justice russe".




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