15.7.10

Le refus de donner le nombre d'incendies volontaires est contraire à la démocratie

Voici le communiqué d'Alexandre Simonnot au sujet de la décision de Brice Hortefeux de refuser de publier le nombre d'incendies volontaires recensés durant les fêtes du 14 juillet 2010 :


"Le 15 Juillet 2010


"COMMUNIQUE DE PRESSE D’ALEXANDRE SIMONNOT
Membre du Comité Central du Front National
Secrétaire Départemental de la Seine-Saint-Denis

Voitures brûlées le 14 juillet :
Les Français ont le droit de savoir !

La décision qu’a prise Brice Hortefeux de ne pas donner le chiffre des voitures brûlées lors des festivités du 14 juillet est scandaleuse.

Les Français ont le droit de savoir où en est véritablement le gouvernement en matière d’insécurité. Pour cela, le chiffre des voitures brûlées le 14 juillet est un excellent indice.

Si le Ministre de l’Intérieur refuse de communiquer cette information, c’est que ce chiffre est mauvais, et peut-être encore plus que celui de l’an passé.

Lors de son grand oral télévisé du 12 juillet, Nicolas Sarkozy s’est vanté d’avoir obtenu des résultats spectaculaires en matière de lutte contre la délinquance, alors pourquoi ne veut-il pas nous donner ces chiffres puisqu’ils sont spectaculaires ?

Ce refus d’informer nos compatriotes est un aveu d’échec du gouvernement. L’échec d’un gouvernement qui veut combattre l’insécurité sans s’attaquer aux véritables causes de celle-ci qui sont sa suicidaire politique d’immigration et son refus d’augmenter les moyens policiers, judiciaires et pénitentiaires."


Si la démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple, le peuple a le droit de savoir, il a droit à une information convenable pour pouvoir choisir ses dirigeants et choisir la politique à mener.

La décision effarante de Brice Hortefeux est une trahison des devoirs de sa charge, décision qui n'a aucune valeur morale ou juridique. C'est de la tyrannie.

"[L'autorité] doit rendre accessible à chacun ce dont il a besoin pour mener une vie vraiment humaine : nourriture, vêtement, santé, travail, éducation et culture, information convenable (...)" (Compendium 1908)

Que dire lorsque l'autorité, non seulement ne favorise pas mais encore empêche l'information convenable ? C'est pervers.

4 commentaires:

philippe a dit…

Cher Denis
L'autorité ne donne plus l'information convenable parce qu'elle veut cacher qu'elle n'est plus l'autorité.
Vous comprendrez sans doute si je vous affirme que pour moi, l'autorité c'est le père et cela dans le schéma familial de base. Il est bafoué dans son existence même, comment voulez vous que le reste suive?

Je l'écris ici mais je n'ai même plus envie de l'affirmer tellement cette réalité est constante et flagrante. Notre société est gynarchique et se fonde sur l'ineptie de la stérilité maternelle.

Il y a fort à parier que l'abbé Laguérie soit un enfant castré par le père. Comme l'affirmait Freud, c'est le père qui castre et la mère qui protège. Dans son cas, son comportement d'adolescent rebelle le définit bien ainsi (provocation permanente parce qu'on lui donne une tribune médiatique). A son âge, évidemment il ne peut plus apparaitre ainsi, il se transforme donc en pseudo adulte responsable mais continue en réalité à dénigrer "le père", ce qui est le cas dans votre affaire et lui permet de devenir lui même le père de substitution à votre place.

Sur son blog, il y a une photo qui change si l'on place le curseur dessus. Il apparait avec Msgr Lefevbre. Si je peux m'exprimer ainsi, l'abbé en question, ayant perdu son père spirituel (lui même rebelle), les autres enfants de ce dernier l'ont chassé de la maison paternelle. Immédiatement, l'adolescent orphelin s'est transformé en "fils prodigue" et s'en est retourné dans la maison du père légitime, c'est à dire le Pape.

Ce qui se passe, c'est que suite à un certain reportage, il apparait que l'abbé Laguérie dirige en sous main lui même, une bande d'adolescents rebelles (Dies irae). Il se régale à reproduire son propre schéma au détriment de jeunes qu'il entraine dans une révolte stérile et dangereuse.

Dans une diatribe sur le divorce (toujours sur son blog), il compare avec inconscience, une communauté de prêtres à une famille...Ce rapport est révélateur de la confusion qui existe dans son esprit et signale probablement une enfance malheureuse lié à un choix (celui de son père) sur une destinée qu'il n'a pas choisi lui même.

En revenant sur cette photo, j'ai constaté que l'abbé Laguérie s'appelle Philippe, comme moi et que son père spirituel Msgr Lefevbre se prénomme Marcel comme mon père, ça aide à comprendre certaines choses!!

Amitiés cher Denis et bon courage dans votre combat

Philippe

Unknown a dit…

Fine analyse en effet que la vôtre. Apparemment vous connaissez très bien le personnage... sulfureux en effet.

Casser l'autorité du père et du mari en cassant son image, et se substituer à lui, semble bien être une obsession non seulement de Philippe Laguérie, mais encore de l'ensemble des prêtres de la FSSPX. La femme tient un rôle très important, il faut la séduire afin en faisant mine de la "protéger" et, par ce moyen, en prendre possession. Prendre les commandes de la femme et l'annihiler.

A un niveau plus bas, la question de l'image est aussi omniprésente. Elle joue le rôle de moyen. Casser l'image n'est pas pénalement réprimé (la liberté, c'est de faire le mal, sans que le père puisse sévir). Mais c'est un moyen très efficace pour anéantir le père et le mari et satisfaire sa vanité, son besoin de reconnaissance sociale.

Cela dit, il doit plutôt nous faire pitié Philippe Laguérie et la dénonciation doit devenir un moyen efficace pour nous de ne pas tomber dans ces horribles travers qui font risquer l'enfer (sauf repentir).

Nous purifier de toute vanité, prendre conscience que Dieu a tout enfermé sous le péché, respecter les droits des autres quoi qu'il en coûte, pratiquer un amour universel, y compris des malfaiteurs et à l'égard de nos ennemis, avoir en tête que la dénonciation est utile, mais que la culture de la vérité, de la beauté et de la bonté sont encore plus nécessaires.

Je vous félicite d'avoir percé à jour un grand nombre d'éléments concernant la vie intérieure de Philippe Laguérie. Prions pour lui, car sa vie doit être un enfer. Prions pour sa liberté intérieure.

philippe a dit…

Vous m'épatez car vous parlez de pardon. J'avoue que c'est la voie ultime par laquelle nous devons sûrement tous passer mais est-ce toujours la bonne voie?
Dans le cas de la FSSPX, cela ne me surprend guère. Ils jouent dans la frustration eux-mêmes de ne pas être dans le giron légitime de l'Eglise.

Bonne semaine à vous

Philippe

Unknown a dit…

Le pardon est nécessaire puisque nous sommes tous pécheurs et que notre seule espérance est dans la miséricorde de Dieu.

Dans le cas de Philippe Laguérie, je le connais suffisamment pour savoir qu'il a des excuses.

Prions pour la libération des "traditionalistes". Ils se font des idoles : l'abbé de Nantes, Mgr Lefebvre, le Père Augustin (qui est passé du statut de génie des exercices et de saint à celui de "fou"), Mgr Fellay etc.

Ils vivent une "contre-hiérarchie" qui les lient à des pensées de second ordre. Ces pensées n'ont pour se recommander que la prétention injustifiée, l'extrémisme, le simplisme et la brutalité. Mais l'extrémisme, le simplisme et la brutalité d'un certain clergé français, libéral, borné, avide de reconnaissance, ne respectant pas les droits de l'homme ne sont pas pour rien dans l'entêtement de Philippe Laguérie.

Comme le fait observer Gilson, nous sommes souvent dans l'erreur parce que nous avons raison. (Sens : parce que nous voyons un aspect réel de la chose, nous refusons de déplacer notre point de vue et tombons dans l'erreur de ne pas voir la chose sous tous les angles). C'est ce qui rend dangereuse la dénonciation, sans l'annonce des droits.

"L'engagement pastoral se développe dans une double direction, d'annonce du fondement chrétien des droits de l'homme et de dénonciation des violations de ces droits : 338 en tout cas, « l'annonce est toujours plus importante que la dénonciation, et celle-ci ne peut faire abstraction de celle-là qui lui donne son véritable fondement et la force de la motivation la plus haute ».

Compendium 159 citant Sollicitudo rei socialis de Jean-Paul II.

Philippe Laguérie est intelligent, mais il reste lié par ces idolâtries familiales et son désir de plaire à papa.

Comme vous le dites, il faudrait qu'il se libère enfin de son esprit puéril et se libère de ses exclusives intellectuelles (ses souvent défaillants formateurs d'Ecône notamment en matière morale). Sa vanité légendaire entrave l'épanouissement de son intelligence.

Cela dit, il a des excuses car la méchanceté d'un certain haut clergé français (certain évêque a refusé de lui parler...), l'empressement de ce même haut clergé (à la suite du pape Paul VI) à piétiner la liberté religieuse des catholiques, l'entretient dans son manque de vertu et empêche sa véritable libération.

"Notre vie est un voyage dans l'hiver et dans la nuit, nous cherchons notre passage dans le ciel où rien ne luit." (Chanson de ces chrétiens de gardes suisses, épigraphe au "Voyage au bout de la nuit" qui le prend dans un sens inacceptable).

L'important, c'est de chercher notre passage vers le Dieu caché qui est "logos" et amour.