3.4.08

Faux souvenirs induits : le rapport de la MIVILUDES

Les faux souvenirs induits sont des "souvenirs" dus à l'autosuggestion de groupes sectaires.

Tout à coup au bout de plusieurs années, voire de dizaines d'années un membre de la famille se souvient d'avoir subi des crimes sexuels de la part du père, le plus souvent.

Ces faux souvenirs induits sont analysés dans le rapport 2007 de la MIVILUDES (voir mon post précédent sur ce rapport)

Je ne comprends pas pourquoi ces faux souvenirs induits se limiteraient au délit ou crimes sexuels. S'agissant de "souvenirs" induits par l'entourage, généralement sous l'influence d'une secte, le faux souvenir induit peut aussi être un "souvenir" de maltraitance, d'injures graves, de harcellements moraux et autres actes du même genre non sexuels.

La justice française se laisse duper par les psychologues, ainsi ai-je été condamné à ne plus voir mon fils sous le prétexte de faux souvenirs induits de maltraitance morale (pas de coup, ni de sévices sexuels ce n'était pas possible).

Le plus difficile, c'est que vous ne pouvez vous soustraire à ces accusations qui vous ligotent, si vous vous défendez avec virulence : vous prouvez que vous êtes violent. Si vous laissez dire : c'est la preuve que c'est vrai, c'est un aveu indirect. Vous ne pouvez, comme dans le Procès de Kafka, vous innocenter de fait imaginaires mais rapportés avec détails.

Et le fait que la faute doit être prouvée autrement que par un groupe de délirants qui rapportent tous des souvenirs induits, n'émeut pas les juges d'Outreau et d'ailleurs. Ils ont la preuve, ils ont les "témoins" cela suffit. Bizarrement d'ailleurs les seuls témoins à charge les intéressent.

L'impartialité des tribunaux est sans doute la chose la plus rare qui se puisse trouver en France.

5 commentaires:

Marie a dit…

C'est vraiment terrible. Je suis malade en ce moment mais j'ai entendu cette maman parler de sa fille qui a accusé son père de tous les méfaits à cause d'un gourou qu'elle a fini par épouser. Les "psychothérapeutes" prolifèrent. Les gens sont vraiment paumés!

Anonyme a dit…

Alors, à quand le nouveau post ?

Merci pour votre très joli commentaire sur mon blog.

alain a dit…

Je suis accusé par ma fille de l'avoir violée et maltraité avec la complicité de ma femme entre les âges de 3 et 11 ans; C'est le prétexte qu'elle a trouvé à 35 ans pour nous interdire de revoir nos petits enfants alors âgés de 8 et 9 ans; Aujourd'hui nous avons entrepris une procédure pour avoir un droit de visite et nous avons porté plainte contre le Psychiatre qui a relayé semble-t-il les accusations de notre filles à moins qu'il ne les lui ait induites dans la mémoire sous forme de faux souvenirs. Nous sommes totalement innocents. Nous avons toujours chéri notre fille et nos petits enfants.
Nous nous trouvons dans la situation évoquée dans l'article sur la MIVILUDE qui dit
"Le plus difficile, c'est que vous ne pouvez vous soustraire à ces accusations qui vous ligotent, si vous vous défendez avec virulence : vous prouvez que vous êtes violent. Si vous laissez dire : c'est la preuve que c'est vrai, c'est un aveu indirect. Vous ne pouvez, comme dans le Procès de Kafka, vous innocenter de fait imaginaires mais rapportés avec détails."

Qui peut nous aider à convaincre un juge s'il n'est averti et impartial.
Au secours !!!

Unknown a dit…

Cher monsieur,

Vous ne pouvez rien contre la machine judiciaire. Si les juges ont enfourché une idée, il est très difficile de les détromper. Ce sont des passionnés surtout de leurs propres idées.

Moi-même, je suis privé de mon fils pour maltraitance et trop grand attachement à mon fils. J'ai abandonné la voie judiciaire.

Si vous êtes croyant, vous pouvez vous consoler en pensant qu'il existe un juste Juge qui ne rendra son jugement qu'après cette vie, mais celui-ci jugera aussi les juges français.

Bon courage et croyez en ma solidarité de victime de la "justice" française.

Unknown a dit…

J'ajoute que le phénomène que vous décrivez est analogue à celui du "syndrome d'aliénation parentale" qui se joue nécessairement avec une femme et une autre femme psychiatre : elles se prêtent main forte l'une l'autre pour délirer. Ce phénomène n'existe pratiquement pas lorsque le psychiatre est un homme.

J'ai fait un post (un article) sur la question vous le trouverez par le moteur de recherche.

Mes enfants souffrent de ce syndrôme (sauf une, qui paie sa résistance au prix fort)