C'est dans l'Ecriture que nous sommes des dieux :
Deut. X, 17
17 Car Yahweh, votre Dieu, est le Dieu des dieux, le Seigneur des Seigneurs, le Dieu grand, fort et terrible, qui ne fait point acception des personnes et qui ne reçoit point de présent,
2 Chron. II, 4
« 4 La maison que je vais bâtir doit être grande, car notre Dieu est plus grand que tous les dieux. »
Psaume 82 (Vulg. LXXXI)
82 Cantique d'Asaph.
2 Dieu se tient dans l'assemblée du Tout-Puissant ;
au milieu des dieux il rend son arrêt : (…)
6 " J'ai dit : Vous êtes des dieux,
vous êtes tous les fils du Très-Haut.
7 Cependant, vous mourrez comme des hommes,
vous tomberez comme le premier venu des princes. "
8 Lève-toi, ô Dieu, juge la terre,
car toutes les nations t'appartiennent.
Jean X :
33.Les Juifs lui répondirent: "Ce n'est pas pour une bonne œuvre que nous vous lapidons, mais pour un blasphème, et parce que, étant homme, vous vous faites Dieu;
34.Jésus leur répondit: "N'est-il pas écrit dans votre Loi: J'ai dit: vous êtes des dieux?
35.Si la Loi appelle dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Écriture ne peut être anéantie,
36.comment dites-vous à celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde: Vous blasphémez, parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu? »
Ce qui fait que cette vérité n’est pas souvent exprimée dans la Bible, c’est que dans l’Antiquité, Dieu est préoccupé par l’idolâtrie. Il est horrifié par ce fait que des dieux se prosternent devant de la matière inerte (de l’or, de la pierre) des idoles qu’ils prend pour des dieux. Donc la lutte contre l’idolâtrie où Dieu insiste pour bien faire comprendre à ses dieux que rien n’est au-dessus d’eux hormis Lui et surtout pas des statues faites de main d’homme !
Aujourd’hui où le progrès de l’esprit humain rend vaine la crainte de l’idolâtrie (aucun peuple au monde n’est idolâtre) on peut dire plus librement que, fait à l’image de Dieu, l’être humain est un dieu, comme Dieu n’a pas craint de l’exprimer dans l’Ecriture.
C’est dire la dignité de l’homme ! Et ce qui est le plus à craindre, ce n’est pas que les dieux s’enorgueillissent, mais qu’il ne saisissent pas assez leur grandeur et leur dignité. Si nous somme des dieux, des filles et fils adoptifs de Dieu, quelle dignité, mais aussi quelle charge, une charge toutefois douce et légère !
Cette charge comprend l’obligation de tout dominer, y compris nos défaut et nos fautes, par fusion avec la volonté de notre Père. D’où la citation de « l’Imitation de Jésus-Christ » (Thomas a Kempis) où Jesus nous invite à tout dominer et la gêne que l’on éprouve en voyant « Passion » de Mel Gibson où Jésus est dominé.
C’est pourquoi « la valeur de votre philosophie se mesure à votre patience », comme le dit je ne sais plus qui…
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