25.8.15

MM. Faurisson et Reynouard attendront lontemps monsieur Le Pen



Dans son avant-dernière dernière vidéo monsieur Reynouard demande à monsieur Le Pen de dire publiquement ce qu'il pense de l'histoire des « chambre à gaz ».

La terreur que lui inspirent les questions sur ce sujet découvre que monsieur Le Pen, en secret, ne croit pas aux chambres à gaz. Les journalistes renseignés par la police politique le savent très bien. Ils l'ont donc agressé sur ce point. Or ce que la "loi" Gayssot interdit, c'est de dire publiquement que les chambres à gaz n'ont pas existé. En fait elle ne dit pas vraiment cela, elle dit qu'il est interdit de « contester l'existence » de un ou plusieurs crimes contre l'humanité. Dans ces conditions, la loi n'interdit pas de contester l'existence des chambres à gaz. Elle interdit de dire qu'il n'y a pas eu de « génocide » juif vers la première partie des années 40 du XXème siècle en Europe.

Voire, tout bien réfléchi, cette loi très mal rédigée (et pour cause) n'interdit rien du tout à qui veut bien tenter de lui donner un sens juridique valable.

Sociologiquement la magistrature a toutefois bien compris qu'on lui demandait par la loi Gayssot d'interdire de contester, dans ses grandes lignes, la littérature antinazie. Elle s'est donc exécutée.

Pour ce faire, elle a commis plusieurs forfaits. Je vais en énoncer deux:  1) une interprétation arbitraire de la loi répressive, contraire à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et du droit naturel 2) mauvaise foi: car la « jurisprudence » (terme usurpé pour des textes sans valeur intellectuelle) n'hésite pas à condamner des citoyens alors même que les jugements de Nürnberg ne sont pas publiés officiellement, ne sont pas promulgués, ne sont parvenus officiellement (ni en fait d'ailleurs) à la connaissance des justiciables. Elle condamne des êtres humains sans aucun titre à des peines très douloureuses, violant ainsi la liberté, l'égalité et la fraternité.

Monsieur Le Pen, le provocateur bien rémunéré des ennemis de l'Europe, est bien incapable d'expliquer tout cela. Il convient d'autant mieux aux ennemis de l'ordre public catholique et français pour jouer le rôle que l'on attend de lui: se moquer des gens qui lui font confiance tout en faisant fortune. Donc les explications embrouillées et la trouille manifeste de monsieur Le Pen conviennent parfaitement à l'ordre public de Nürnberg. Cet ordre public est en définitive fondé sur la violence ouverte ou cachée qui produisent l'intimidation (si Le Pen a peur, comment résisterai-je ? se dit le bon peuple qui s'en va désespéré) et les très cyniques mensonges.

MM. Faurisson et Reynouard peuvent donc attendre longtemps que monsieur Le Pen se déclare publiquement en leur faveur. Il ne le fera évidemment pas, sinon il perdrait son rôle de clown. Car avec Nürnberg, on ne rit plus.

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