Critiquer les décisions de justice ?

Voici ce que l'on peut lire à l'article Pouvoir judiciaire de wikipedia:

« L'indépendance de l'autorité judiciaire face au pouvoir exécutif est souvent un sujet de polémiques. Par exemple, le 7 janvier 2011, Le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, a fustigé « une forme de mépris pour la justice » affiché par ceux qui « dénigrent » les décisions des magistrats, dans une allusion à peine voilée à l'exécutif. « Inspirer à l'opinion des sentiments bas en instillant de manière extravagante la confusion entre la responsabilité du criminel et celle du juge dont on dénigre la décision (...), tout cela avilit l'institution et, en définitive, blesse la République », a critiqué le premier procureur de France, à l'occasion de la rentrée solennelle de la Cour de cassation.»

Le Temps découvre la Vérité. Figurine révolutionnaire. Musée de la Révolution (Vizille, Isère) Optimisme révolutionnaire, car on constate en 2015 que des hoax centenaires croissent et s'étendent

Personne, même pas les magistrats, ne peut réclamer qu'on ne le critique pas lorsqu'il fait le mal. La seule barrière est que la critique soit rationnelle, conforme à l'ordre public.

Lorsque l'on constate la corruption évidente de la magistrature, il est non seulement du droit, mais encore du devoir de celui qui la constate de la dénoncer.

Certes, celui qui se livre à cette dénonciation risque d'en subir des conséquences facheuses. Le risque c'est que magistrats se vengent sur sa personne. Ce risque, souvent réalisé, c'est le prix à payer dans la lutte pour le bien commun, la vérité et la justice.