3.6.15

Message à monsieur Reynouard sur la Charte des Nations unies et la notion d'État ennemi

Monsieur Reynouard est très intéressant lorsqu'il nous remet sous les yeux des données historiques occultées par la propagande alliée. En cette matière il est très intéressant. C'est en raison de la publication du fruit de ses recherches qu'il est poursuivi par la magistrature et la police et qu'il fut mis en prison pendant 9 mois.

Pourtant je ne suis pas d'accord avec lui fondamentalement. Je ne suis ni nationaliste, ni socialiste. Je suis donc opposé au national-socialisme qui n'est qu'une forme de la modernité (euthanasie, notion d'utilité à propos de l'homme, irrespect des droits fondamentaux de l'homme au profit de l'utilité sont communs aux "nazis" et aux actuels législateurs et juges).

Dans la charte des Nations unies (unies contre le "nazisme" ?) il se trouve une notion particulièrement intéressante, celle de "État ennemi".

Voici le message que je lui ai envoyé à ce propos en espérant que ce message lui parvienne avant qu'il ne soit arrêté.

Cher monsieur,
Il est une notion contenue dans la Charte des Nations unies qui mérite une attention particulière: c'est la notion d'« État ennemi ».
La définition de l'"État ennemi" se trouve à l'article 53.2 de la Charte.
Il prive tout "État ennemi" de tous les droits reconnus aux "Nations unies" (article 107). [Toutes les actions de guerre sont justifiées et incontestables contre les État ennemis.]
Hercule terrassant le lion de Némée ou Samson terrassant un lion (Juges 13,6) ? Plus probablement Samson. Chateau de Vizille (Isère)


Les "Nations unies" sont donc toujours en guerre contre les "États ennemis". Vous-même en vous faisant le défenseur des "États ennemis" vous devenez l'ennemi des Nations unies, ou du moins vous vous les mettez à dos.

À travers la notion d'« États ennemis », une partie de l'humanité se trouve privée des droits universels de l'homme. Notamment du droit à la liberté de pensée et d'expression s'exerçant sur l'appréciation de la démocratie, sur la contestation de cette affirmation que toute autorité découle nécessairement de l'arithmétique (alors que, par exemple, l'autorité des parents vient directement de Dieu et n'est pas une autorité déléguée par l'État). 
Certes, la Déclaration de 1948 n'a pas de valeur juridique (une simple valeur morale). Mais la charte en faisant référence aux "droits de l'homme" vise implicitement l'organisation démocratique de toute société, y compris naturellement la société politique (article 21.3 de la Déclaration universelle des droits de l'homme). Puisque le peuple a seul autorité pour établir des lois, les droits de l'homme sont niés en même temps qu'ils sont affirmés. Car en réalité toute autorité vient de Dieu (saint Paul Rm 13,1) ce qui est un puissant frein à la tyrannie. Ce que ne sont qu'imparfaitement les déclarations des droits. Il y a donc à la fois l'affirmation d'un ordre immuable (l'autorité universelle des immuables droits de l'homme) et d'un arbitraire (toute autorité politique, donc en définitive toute autorité en raison de l'autorité de la loi, vient du peuple).


Parc du château de Vizille (Hercule ?)


Le Vatican a choisi, par une décision purement prudentielle, de fermer les yeux sur ces contradictions pour ne mettre en avant que l'ordre immuable des droits de l'homme affirmé à juste titre (mais de façon incohérente) par la Charte des Nations unies du 26 juin 1945 et la Déclaration du 10 décembre 1948.
Pourtant cette incohérence a des conséquences particulièrement graves puisqu'elle prive une partie de l'humanité de ses droits fondamentaux. Cette partie de l'humanité sont les "nazis" et tous ceux qui leur sont assimilés.
Cordialement
Denis Merlin 

Désigner ainsi des "États ennemis", déclarés comme tels sans limitation de temps et proclamer que ces États ennemis ne jouissent pas des droits des autres États, exclut en pratique des hommes de l'extension de l'humanité, donc des droits de l'homme par ailleurs proclamés "universels". A fortiori, cette notion exclut certains hommes de la fraternité universelle pourtant proclamée comme devoir à l'article premier de la Déclaration universelle de 1948.

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