16.5.12

La guerre contre la liberté scolaire


Il est un procédé habituel des révolutionnaires : prendre une notion chrétienne pour la retourner contre le christianisme. La laïcité, la "saine laïcité" selon l'expression de Pie XII n'a rien à voir avec le laïcisme. Elle est libre de confesser une foi. Le laïcisme l'interdit.
Le laïc ne peut enseigner la foi que s'il a un mandat de l'Eglise enseignante. Mais il est libre d'enseigner les données de la raison et de confesser sa foi même publiquement.
Ainsi l'école laïque n'est pas à proprement parler athée, mais laïciste. Elle n'est pas gratuite, mais coûte au contraire à tous. Elle n'est pas publique parce que l'enseignement est, de sa nature, privé. L'Etat ouvre des écoles privées financées par l'argent public qu'il vole dans la poche de tous, pour prêcher une doctrine sophistique : le laïcisme. 

Tout est donc mensonge et ruse dans la présentation de l'"Education nationale."

Les écoles "laïques" (lire laïcistes) sont donc un organe du totalitarisme par l'immixtion de l'Etat dans le domaine privé des familles. Dans ce domaine où l'Etat n'a qu'un rôle d'aide (subsidiaire), en intervenant comme acteur principal, il absorbe dans sa sphère contraignante un domaine qui doit rester familial.

Seule l'Eglise a une doctrine publique et s'exprime au nom de Dieu (seule autorité au monde, à s'exprimer au nom de Dieu), seule elle peut donc en pleine légitimité, ouvrir des écoles pour enseigner sa doctrine conforme à la raison.

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