18.3.15

Les droits de l'homme absents du discours de Mgr Pontier

De grands absents dans l’intervention de Mgr Pontier du 10 mars 2015 devant l'Observatoire de la laïcité (1) (sic) : les droits de l’homme. D’autre part, la loi du 9 décembre 1905 qui fut d’ailleurs violée en faveur de l’islam par la loi du 19 août 1920, soit moins de quinze ans plus tard, ne respecte pas la liberté religieuse puisqu’elle viole le droit de propriété des associations cutuelles catholiques, israélites et protestantes parce qu’elles sont religieuses (les autres associations on les a laissées tranquilles).

La loi de 1920 violait le droit de propriété des Français en général en faisant puiser indument dans le Trésor public au profit d’une croyance (le vol, comme en 1905, mais à l’envers).

Inutile de préciser que la laïcité de l’État ne lui interdit pas de juger les religions à l'aune de la raison. L’État peut donc confesser une foi dans la mesure où cette foi respecte les droits de l’homme…



Au lieu d'accuser des « extrémistes fous » Mgr Pontier ferait mieux de respecter la présomption d'innocence et ne pas stigmatiser les « extrémistes ». Je rappelle que les personnes désignées comme coupables par la rumeur n'ont jamais été seulement entendues par la police... Je frémis d'indignation à la pensée que Mgr Pontier puisse désigner des innocents à la vindicte publique.

D'autre part, Charlie Hebdo lutte contre la liberté de l'homme. Il n'est donc nullement symbolique de la liberté d'expression. Quelle injustice, quelle contre-vérité perverse !



Je ne m’étends pas plus sur le texte de Mgr Pontier qui n’est qu’un tissu d'injustices particulièrement envers la religion catholique et la France, une attaque contre les droits de l'homme et la liberté religieuse…

Mgr Pontier est bien aimable ; mais son discours, tributaire de la propagande anti-religieuse et ignorant les droits de l’homme n'incite pas à la justice.

(1) Nous sommes un peuple libre, nous n'avons pas besoin que des individus, qui nous sont égaux, s'enrichissent sur le Trésor public en nous observant à nos frais et deviennent nos directeurs de conscience !

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