17.1.15

Délit de blasphème, encore un mensonge maçonnique !

On lit un peu partout que le délit de blasphème existe encore en Alsace-Loraine, mais qu'il faudrait l'abolir.

Or voici le texte du code pénal allemand incriminé:

« celui qui aura causé un scandale en blasphémant publiquement contre Dieu par des propos outrageants ou aura publiquement outragé un des cultes »

http://www.legirel.cnrs.fr/spip.php?article528

Cet article du code pénal allemand applicable en Alsace-Lorraine ne punit pas le "blasphème", mais le fait de causer du scandale en tenant publiquement des propos outrageant contre Dieu. On veut nous faire croire que ce texte punit n'importe quel blasphème ou protège des opinions religieuses contre des objections valables. C'est faux. Au sens propre du terme, il n'y a pas directement de "délit de blasphème", il y a un délit de scandale au moyen de propos outrageant autrement dit blasphématoires contre Dieu. Il faut donc qu'il y ait un scandale au moyen de propos publics, c'est  cela l'élément légal principal du délit. Choquer des gens dans leur respect pour Dieu, leur faire du tort, c'est cela le délit en attaquant leur piété. Ce n'est donc pas Dieu, mais les gens que ce délit entend protéger.



Ce n'est pas un délit religieux, mais un délit laïc et les représentants des cultes n'ont pas à prendre partie contre cette répression laïque de propos agressant publiquement les croyants dans leur piété.

Évidemment la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen n'interdit en rien la définition légale de ce délit.

Au contraire, on peut dire qu'elle la fonde:

« Art. 10. -
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.
Art. 11. -
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »

Or si je blasphème Jésus-Christ (par exemple) qui est Dieu on attente à mon droit de ne pas être inquiété pour mes opinions religieuses qui proclament que Jésus est Dieu. Celui qui cause du trouble, de la peine aux croyants bafoue l'ordre public (article 10).

L'article 11 prévoit la liberté d'expression, mais cette liberté d'expression n'est pas arbitraire. Il prévoit donc que la loi peut réprimer certains propos lorsqu'ils troublent l'ordre public. Cette interdiction n'est valable que si elle est prévue par la loi.

Remarque marginale: nous touchons du doigt ici encore l'escroquerie maçonnique qui s'attribue la rédaction de cette Déclaration, alors que la Déclaration interdit le relativisme et le naturalisme et en conséquence est antimaçonnique.

Liberté pour la France, liberté pour l'Alsace-Lorraine !

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