Après l'affaire d'Outreau, l'affaire des "disparus de l'Yonne", après l'étrange affaire Allègre, après les innombrables affaires moins connues, voici révélée par le "Nouvel Observateur" l'affaire des "Disparus de l'Isère".
D'abord un grand classique de la "justice" française : un dossier concernant les disparitions d'enfants a été "perdu" (mais bien sûr ! Quelle malchance, vraiment !).
Plus grave, Selon cet hebdomadaire des corps d'enfants retrouvés au nombre effarant de DOUZE ont été "détruits" par l'institution judiciaire française en 1998.
Comment des salopards en toges pontifiant dans leurs torchons appelés par antiphrase "décisions de justice" peuvent-ils ordonner la "destruction" de petits cadavres ? Un cadavre doit être enterré, sauf... si l'on veut faire disparaître des traces.
A la suite de ces révélations la ministre Alliot-Marie, qui tombe des nues, a décidé l'ouverture d'une "enquête interne". Chuuut... l'enquête doit rester secrète, elle pourrait mettre en cause des gens importants... Et d'autre part, promis juré, personne ne savait rien avant cet article de presse.
Et puis après cette enquête interne, je suggère que, comme dans l'affaire d'Outreau, l'on procède à une enquête parlementaire avec audition des parents, des avocats, des innocents magistrats, avec larmes de crocodiles des parlementaires et que comme dans l'affaire d'Outreau, on tire des chèques sur le Trésor public et un trait sur l'affaire.
On ne peut se contenter d'enquêtes internes, d'enquêtes parlementaires puis de chèques, il faut ouvrir une réflexion sur le recrutement et la formation des magistrats français. Il faut ouvrir aussi une réflexion sur les greffes qui "perdent" les dossiers. Il faut assurer une véritable formation comprenant le droit naturel et assurer également une vraie indépendance des greffes et des magistrats.
Tout est à faire.
La Parquet général, solidaire des magistrats comme dans l'affaire d'Outreau, selon un article du "Dauphiné libéré" affirme que
"les autres scellés détruits "n'étaient absolument pas des corps" mais seulement des "prélèvements biologiques", comme de l'urine ou des cellules musculaires. "A l'époque, aucun rapprochement n'avait été fait avec les affaires en cours non élucidées".
(1) On lit sur le "Trésor de la langue française" : "Os ou restes d'os d'anciens cadavres d'êtres humains ou d'animaux. Ossements blanchis, calcinés, noircis; ossements fossiles. Là [au fond de la crypte] on a recueilli et scellé un tas d'ossements, il y a quelques années, d'anciens ossements de religieuses. Élégants squelettes, dissous, brisés (BARB. D'AUREV., Memor. 3, 1856, p.78)."
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