6.9.14

La haine du missel de saint PIe V n'est pas un titre contre la liberté religieuse

Un article sur les nouvelles persécutions des Franciscaines de l'Immaculée et paru sur le blog Osservatore vaticano.

On y apprenait qu'une commissaire avait nommé pour remettre au pas les Franciscaines.

Notamment, on y lisait:

« La Sœur Barbiero [la commissaire nommée par le Vatican] attend actuellement d’être nommée commissaire pour interdire la messe en forme extraordinaire, comme première mesure, ainsi qu’elle l’a annoncé. »

J'ai donc écrit un commentaire que je publie ci-dessous:

«Voici ce qu’enseigne Dignitatis humanæ:

« Ce Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être exempts de toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu’en matière religieuse nul ne soit forcé d’agir contre sa conscience ni empêché d’agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d’autres. »
Cette vérité accessible à la raison a pour corolaire qu’en matière religieuse l’autorité n’a de titre que fondé sur la foi.
Que l’on veuille bien réfléchir au titre dont disposent les autorités religieuses pour interdire des formules de prières et des rites qui furent explicitement approuvés par l’acte d’édition d’un missel par le pape en personne. De titre, on en trouvera pas.
C’est pourquoi ceux qui tentent d’interdire l’usage du missel de st Pie V (ou de st Jean XXIII) agissent contre la raison donc contre les droits universels et inamissibles de l’homme dont la liberté religieuse est le pivot. Ils commettent un péché objectif: ils méprisent la dignité de leur prochain, ils désobéissent à Dieu. Ils auront à en répondre au tribunal de Dieu. »

Mon commentaire n'est pas passé.

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