Voici ce que dit un article du Figaro sur la question de l'emploi des gaz lacrymogènes :
« (…) l'usage de la force par la police doit répondre à trois critères cumulatifs: que les circonstances la rendent «absolument nécessaire», que son emploi soit «proportionné au trouble» et qu'il «prenne fin quand le trouble a cessé». Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, appelle régulièrement au respect scrupuleux de ces conditions, selon son entourage. »
Si monsieur Valls appelle au « respect scrupuleux de ces conditions », alors ce sont les responsables policiers sur place qui prennent d'énormes responsabilités en les employant en dehors des conditions légales.
On peut voir sur le Salon beige que la police de monsieur Valls traîne des filles sur le sol, use de gaz lacrymogènes dans le métro, violences par nature illicites.
Il ne faudrait pas que le silence complice des médias intimide les victimes de ces violences.
Comme nous sommes, théoriquement, dans un État de droit, ces affaires ne devraient pas en rester là, mais se terminer devant les tribunaux. Même si je ne me fais pas d'illusion sur les tribunaux français, il est bon que la vérité soit dite officiellement, même si les autorités la bafouent. La responsabilité sera transférée des victimes sur les autorités.
Ceux qui n'intentent pas de recours prennent aussi des responsabilités. Dans leurs cas ce sera de ne pas avoir usé des moyens légaux pour rétablir l'État de droit et la protection (future) des plus faibles. Les magistrats français prendront leurs responsabilités eux aussi dont ils auront à répondre si ce n'est dans ce monde, ce sera dans l'autre. Chacun à sa place, chacun à son poste, doit lutter pour l'État de droit. J'ai déjà parlé de la "douleur purificatrice" des actions judiciaires. J'ai aussi attiré l'attention sur deux commentaires de médecin et d'avocat sur le Salon beige.
Nous luttons à l'exemple d'un Dieu crucifié pour avoir proféré la vérité de la liberté et de la dignité de l'homme.
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