17.4.13

De Mère Térésa de Calcutta un texte adapté à aujourd'hui


Lu sur « L'Évangile au quotidien », un extrait de lettre de Mère Térésa de Calcutta, sur le fait se laisser dévorer. Il semble bien correspondre aux besoins actuels :

« Moi, je suis le pain de la vie »
      Vous avez demandé à passer trois mois seul avec Jésus [en retraite] ; cela vous ressemble bien. Mais si pendant ce temps la faim de Jésus dans le cœur de quelques membres de son peuple est plus grande que la vôtre, vous ne devriez pas rester seul avec Jésus tout le temps. Vous devez permettre à Jésus de vous transformer en pain pour être mangé par ceux avec qui vous êtes en contact. Laissez les gens vous dévorer ; par la parole et la présence vous proclamez Jésus... Même Dieu ne pouvait pas offrir de plus grand amour qu'en se donnant lui-même comme Pain de vie — pour être rompu, pour être mangé afin que vous et moi puissions manger et vivre, que nous puissions manger et satisfaire ainsi notre faim d'amour.
 
      Et pourtant il ne semblait pas satisfait, car lui aussi avait faim d'amour. Il s'est donc fait l'affamé, l'assoiffé, le nu, le sans-logis et n'a cessé d'appeler : « J'avais faim, j'étais nu, j'étais sans logis. C'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). (…) »

Aujourd'hui, c'est l'être humain qui est en lui-même privé de justice, affamé, voire torturé puis démembré et tué jusque dans le ventre de sa mère. Il est traîné par terre par les cheveux, reçoit des coups en pleine face, gazé dans les souterrains du métro.

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