8.12.10

Le viol de la liberté de conscience par les magistrats français : interdiction de la crèche



Un tribunal administratif a interdit une crèche que le conseil municipal avait décidé d'installer sur la place du village.

La personne à l'origine de l'action ayant abouti à cette interdiction par les magistrats administratifs a déclaré :

"Selon M. Debaye, "la grandeur de la laïcité c'est de respecter toutes les religions en n'en privilégiant aucune. Le maire fait preuve de prosélytisme" en voulant installer cette crèche sur le domaine public."

Il n'y a évidemment aucun prosélytisme à ériger une oeuvre d'art pour la réjouissance de tous. Je rappelle que des Juifs et des athées fêtent chrétiens et probablement même des musulmans (en tous cas s'ils le font, cela ne regarde personne).

Une crèche, c'est une oeuvre qui honore la famille, l'enfance, la pauvreté, les exclus. La raison universelle de l'homme et par conséquent la raison politique, doit pouvoir juger aussi des religions et des croyances, sans aucun tabou, même religieux. Ici il n'y a rien de contraire à la raison à ériger une crèche dans l'espace public. La raison collective peut juger que la croyance en une religion est bonne ou meilleure que la croyance en une autre et cela ne regarde pas les magistrats, ni les anciens édiles, ni personne. Tous doivent respecter la liberté de conscience des autorités (municipales en l'occurrence).

Monsieur Debaye qui s'érige en directeur de consciences de ses concitoyens n'y a aucun titre. Les magistrats qui ont décidé l'interdiction n'y ont pas plus de titre.

Vive la liberté de conscience et la liberté de la raison, sans tabou autre que celui de la raison elle-même, donc des droits de l'homme.

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