15.5.13

Procès "néonazi", l'accusée reste muette

Lors de la première audience du "plus grand procès néonazi de l'après guerre" (une erreur grossière dans le compte rendu : les avocats n'ont pu demander que la récusation et non la révocation d'un juge), l'accusée a refusé de répondre même sur son identité.

Il est vrai que la présomption d'innocence est totalement bafouée. Ses coaccusés se seraient « suicidés » (comme cela ils ne parleront plus) ensemble le même jour. On peut y croire, mais cela me rappelle l'affaire Merah... le prétendu coupable des plusieurs assassinats... Merah ne s'est pas suicidé, il a été liquidé. "Suicidés" ou liquidés, les morts ne parlent pas.

De plus en la présentant comme "néonazi", on la désigne immédiatement comme coupable puisque le nazisme est une opinion illicite (chambres à gaz) et le parti "nazi" (NSDAP : lien vers la rubrique wikipedia) est considéré comme une organisation illicite car criminelle.

Elle a donc raison de ne pas participer à ces parodies de justice en ne desserrant pas les dents. Ses avocats sont peut-être des avocats commis d'office par le tribunal... L'article ne le précise pas, c'est donc probablement le cas.

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