Le neuf et l’ancien : la notion de progrès dans l’annonce de l’Évangile.
L’accord signé à Bordeaux entre le diocèse et l’Institut du Bon Pasteur le 1er février 2007 est entré en vigueur. Le communiqué (consultable sur le lien ci-dessous) du cardinal Ricard mentionne notamment le respect de la Constitution Lumen Gentium § 25 :
Je cite une partie de ce paragraphe, celle qui me semble relative à une notion qui m’est chère, celle de progrès.
Constitution Lumen Gentium § 25 (extrait) :
« Les évêques, en effet, sont les hérauts de la foi qui amènent au Christ de nouveaux disciples; ce sont des docteurs authentiques, revêtus de l'autorité du Christ, qui prêchent au peuple commis à leur soin les vérités de foi à croire et à appliquer dans la pratique de la vie, qui éclairent ces mêmes vérités à la lumière du Saint-Esprit en tirant du trésor de la Révélation du neuf et de l'ancien (Mt. 13, 52), qui les font fructifier et veillent à écarter de leur troupeau les erreurs qui le menacent (cf. II Tim. 4, 1-4). »
du site jesusmarie.com
Si les évêques tirent de leur trésor, qui est l’Évangile, du neuf et de l’ancien, c’est que le progrès est aussi un trésor de l’Église.
L’erreur qui menace le troupeau peut être celle de la désobéissance, de l’orgueil.
Aujourd’hui, « prises de soutanes » à l’Institut du Bon Pasteur, prions pour que cette cérémonie soit le début d’une réflexion, d’une remise en cause, d’une libération des vieux tabous intégristes, de tous les paralogismes qui nourrissent de vaines polémiques et font côtoyer le schisme par refus de communion.
Car il n’existe qu’un nom « chrétien » et un surnom « catholique » :
« Nous voulons aussi que les nôtres s'abstiennent de certaines appellations dont on a commencé depuis peu à faire usage, pour distinguer les catholiques des catholiques : qu'elles soient évitées, non seulement en tant que profanas vocum novitates, qui ne sont conformes ni à la vérité ni à l'équité, mais encore parce qu'il en résulte parmi les catholiques une grave agitation et une grande confusion. La Foi catholique est d'une nature telle, qu'on ne peut rien lui ajouter, rien lui retrancher : ou on la possède tout entière, ou on ne la possède pas du tout : Haec est fides catholica, quam nisi quisque fideliter firmiterque crediderit, salvus esse non poterit. (1) Il n'est pas besoin de qualificatifs pour signifier la profession du catholicisme ; à chacun il suffit de dire : Christianus mihi nomen, catholicus cognomen. »
(1) La citation de l’encyclique est du symbole d’Athanase tiré du site jesusmarie.com
(Citation de l’Encyclique de Benoît XV du 1er novembre 1914 Ad Beatissimi Apostolorum)
Merci, Monseigneur Ricard, pour votre longanimité, votre patience, prions pour que l’Institut se détache de ses erreurs héritées de Mgr Lefebvre et progresse vers la pleine communion par l’intelligence des textes du Concile Vatican II.
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