2.2.15

Mussolini, seul, sauve des juifs de la déportation

Lu dans un document du Saint-Siège daté de 1975 (Le Saint-Siège et les victimes de la guerre janvier décembre 1943 p. 4 Introduction):

« De façon paradoxale, au moment où la sortie des réfugiés se trouvait fermée du côté de Lisbonne vers l'Amérique ou l'Afrique, une porte s'ouvrit soudain en Italie et dans les zones d'occupation italienne en France, où contre tout espoir les réfugiés juifs se virent admis. Seulement, vers la fin de 1942 on pouvait prévoir que les troupes italiennes devraient quitter la France du sud et laisser la place aux troupes allemandes. Une décision du gouvernement fasciste qui parait bien venir de Mussolini lui-même, non seulement refusa de livrer les Juifs de la zone italienne d'occupation en France, mais même autorisa nombre d'entre eux à entrer en Italie. La chute du fascisme au mois de juillet accéléra le flot de réfugiés juifs vers l'Italie. A ces Juifs venus de France, Polonais ou Tchèques pour la plupart, il faut ajouter ceux qui venaient de Yougoslavie et qui furent internés en Italie ou en Dalmatie, et que Mussolini refusa de livrer aux Allemands, en dépit des instances du ministre des Affaires Etrangères du Reich, Joachim von Ribbentrop. »

Donc, lors de la Conférence des Bermudes tenue du 17 au 28 avril 1943 (conférence  entre Américains et Anglais sur le problème des réfugiés), les alliés échouèrent à trouver une solution au problème posé par les réfugiés (qui n'étaient pas que juifs).

Mussolini resta jusqu'à la fin favorable à l'alliance avec Hitler et fit imiter les lois raciales nationales-socialistes... En revanche, c'est l'Italie fasciste de Mussolini, puis ses successeurs à partir de 1943 qui, seule en Europe parmi les pays libres, favorisa la protection des réfugiés juifs.

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