6.8.14

La situation de détresse sans portée réelle

La loi de 1975 n'avait toléré la possibilité de l'avortement qu'en cas de "détresse" de la femme.

Mais la racaille qui nous juge avait décidé que seule la femme était juge de sa situation de "détresse". Ce qui dans les faits laissait la situation à l'arbitraire de la femme (ou dans la réalité, souvent de ceux qui font pression sur elle)

Voici ce que le gouvernement a soutenu devant le Conseil constitutionnel, lequel, sans surprise lui a donné raison:

« Enfin, le Gouvernement affirme qu'en supprimant cette référence, le législateur, dans le cadre de son large pouvoir d'appréciation, a souhaité mettre fin à une formulation dépourvue de réelle portée juridique, mais précise toutefois que le législateur n'a, en revanche, apporté aucune modification aux obligations juridiques qui régissent le recours à l'interruption volontaire de grossesse, et notamment à la période de douze semaines au cours de laquelle cette interruption peut être pratiquée, sauf si cette interruption est pratiquée pour motif médical. »

Le gouvernement a fait supprimer par le Parlement croupion la notion de "détresse" de la loi. Il prétend que puisqu'en réalité la situation de "détresse" n'était qu'une hypocrisie (pour faire passer la loi), on devait finalement supprimer cette notion pour instituer l'arbitraire complet et cynique.

Or les lois sont aussi éducatrices. La mention de la "détresse" avait donc une certaine utilité.

Pourquoi supprimer une mention sans portée pratique en excipant de cette absence de portée pratique ?

En réalité, cette mention avait une portée morale et pratique. Mais le gouvernement, le Parlement et les juges mentent.

Noter enfin que cette "loi" est intitulée "pour l'égalité réelle entre les hommes et les femmes". Égalité réelle ? Alors que le père ne peut que constater la décision de la femme et n'a aucun recours alors qu'il est le père ? Salopards menteurs et homicides !

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