13.5.13

« Tendre l'autre joue » (suite)

Ayant posté un commentaire sur "tendre l'autre joue" sur le site "Nouvelles de France", je lis le fil des commentaires et un post sur ce blog sur le même sujet.

Un autre commentateur "Alceste" (tout un programme !) du même site propose une autre interprétation de "tendre l'autre joue".

Selon lui, "tendre l'autre joue" serait une façon de se placer au-dessus de l'agresseur en lui montrant l'ineptie de son geste.

Peut-être, mais il ne faudrait pas que cela puisse être interprété comme une provocation ou du mépris (faute de quoi, on va le pousser à la faute en excitant sa colère, se mettant soi-même en faute). De plus ce geste de "tendre l'autre joue" n'a pas été pratiqué par le Christ. Donc, je m'en tiens à mon interprétation : il s'agit d'une hyperbole pour signifier : « soyez très doux ». Explication à laquelle on peut ajouter, à la suite d'Alceste : "Élevez vos pensées au-dessus des brutalités dont vous pouvez être victimes." Car, comme l'a enseigné Benoît XVI en son temps, un croyant n'est jamais seul, même victime de brutalité "Notre conversation est dans le ciel" (saint Paul).

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