17.5.13

S'il y a un droit au suicide, il y a un droit à l'homicide

La "Cour européenne des droits de l'homme" qui fonctionne, sur bien des sujets fondamentaux, au rebours de sa mission a statué qu'il existait un droit au suicide fondé sur le respect de la vie privée (article 8 de la Convention).

Elle en conclut audacieusement que ce droit au suicide entraîne le devoir, incombant à l'État, de mettre en place (sous certaines conditions) l'assassinat provoqué (appelé abusivement "euthanasie").

Mais s'il n'y a pas de devoir de vivre, alors il n'y a pas de droit à la vie. La « compassion » dévoyée, voire d'autres mobiles moins avouables ou dissimulés sous ce mobile officiel, conduit dès lors à l'assassinat discrétionnaire par l'entourage protégé par la "vie privée".

Par exemple, un conjoint, pressé de se remarier et d'hériter, invoquera la compassion pour pratiquer l'injection mortelle... D'autant plus que chez une personne physiquement affaiblie, la volonté est, elle aussi, affaiblie. On peut donc facilement la persuader que sa vie est un poids dont elle devrait avoir la charité d'alléger son entourage...

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