16.5.13

ll n'y a pas de droit au suicide

La Cour européenne des "droits de l'homme" valide le droit au suicide sous prétexte de droit à la vie privée.

Par exemple, il ne peut y avoir de droit à l'homicide sous prétexte de vie privée (un conjoint ne peut tuer son conjoint, ou un parent, son enfant et prétendre ensuite être protégé par le droit à la vie privée). De même, le droit à la vie est aussi un devoir de vivre. Il n'y a donc aucun droit au suicide et encore moins de droit à exiger qu'un autre vous tue.

La Cour européenne des "droits de l'homme" semble s'acheminer vers l'obligation, au moins pour les États qui auront juger qu'il y a un "droit au suicide", de mettre en vigueur une "loi" encadrant ce "droit" sans même tenir compte de l'état de santé de suicidaire. Autrement dit, sous prétexte de non immixtion dans la vie privée, la loi va organiser l'assassinat (dans un autre cas que celui de l'avortement). Voir sur ce point l'article de monsieur George Puppinck.

Il devient urgent, malgré les services qu'elle peut rendre accidentellement, de se libérer de cette cour totalitaire. Cette cour fonctionne trop souvent au rebours de sa mission.


Car la Déclaration universelle des droits de l'homme (qui peut être invoquée par tous, malgré la jurisprudence contraire des tribunaux français) proclame dans son article 30 que les droits de l'homme ne peuvent être invoqués pour violer les droits de l'homme. Le droit de l'homme à la vie est donc aussi le devoir de l'homme à vivre.

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