9.5.13

De Descartes à Rousseau vers Marx et Darwin pour le "genre" et le "mariage" homosexuel

Le blog de madame Smits publie une traduction par ses soins, d'un article très intéressant de monsieur Robert R. Reilly intitulé "Les fondements philosophiques du débat sur le mariage pour tous".

Cet article met en évidence la filiation idéologique entre Rousseau et les partisans du "mariage" homosexuel.

La dénaturation du mariage et la destruction de la sémantique ne sont toutefois que des conséquences du rousseauisme. Rousseau lui-même considère la famille comme la seule société naturelle (fondée, selon son idéologie abominable, sur l'égoïsme et l'intérêt). C'est ce qu'il "enseigne" dans "Du contrat social".

Plus profondément, le rousseauisme n'est que le fils idéologique des cartésiens du XVIIe siècle (dont le Père Mallebranche) et de l'idéologie de Descartes lui-même. Si toutes les vérités sont fondées sur des démonstrations à partir de "Je pense donc je suis", il est naturel que, toutes réflexions faites, n'existe que moi. Les autres dans cette perspectives sont des méchants qui rendent méchant. Il est naturel d'autre part que tout devienne arbitraire et que la volonté soit absolument "libre" de toute autre vérité et de tout droit.

Plutôt que le rousseauisme je vois dans la destruction de la sémantique plus directement le marxisme. Marx n'étant finalement qu'un épigone de Rousseau, du cartésien abbé Meslier, et, par eux, de Descartes. Voir mes posts sur la question. Il est aujourd'hui historiquement établi que Darwin n'a fait que mettre en forme "scientifique" les élucubrations de Rousseau sur l'origine de l'espèce humaine. J'ai écrit un post à ce sujet.

L'article traduit par madame Smits est très intéressant en ce qu'il met en lumière la profonde perversité du rousseauisme notamment dans ses écrits tels que le "Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes", son "Discours sur les sciences et les arts". Il met aussi en évidence la filiation intellectuelle de Sade (le "divin marquis") avec Rousseau et, selon moi, Descartes. Il met aussi en lumière la haine destructrice de Rousseau pour la culture et le droit, dans la logique du cartésianisme. Dans cette même logique qui se transmet de génération en génération, Marx ira plus loin, puis Sartre et Beauvoir iront plus loin, l'idéologie du "genre" ira plus loin, jusqu'à monsieur Hollande et sa bande de hauts fonctionnaires et de magistrats, iront toujours plus loin dans la folie et le suicide.

Le remède philosophique à ces abominations est contenu dans Pascal (les Pensées). J'ai écrit un post à ce sujet.

Au point de vue juridique, le remède à ces abominations sont les droits universels de l'homme. L'homme, et c'est une donnée de la raison, a une destinée transcendante à ce monde, il n'est pas un animal comme les autres, il est d'un autre ordre. De ce fait, il est pourvu par la nature, c'est-à-dire directement par Dieu lui-même, des droits fondamentaux qui s'étendent universellement à tout homme. La volonté ne peut donc être arbitraire, contrairement à ce que prétend la malheureuse (sur certains points) "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen" du 26 août 1789 selon laquelle "La loi est l'expression de la volonté générale". Une volonté arbitraire ne pas fait une loi. Une loi n'est loi que lorsqu'elle est fondée en raison, donc sur la "nature des choses" selon l'expression du général de Gaulle.

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