L'ancien sénateur Bernard Seiller le confirme et apporte des précisions dans un article publié par "Le Figaro" :
« Aucun de ceux qui en avaient le pouvoir n’a demandé un scrutin public. Il est évident qu’une entente préalable entre toutes ces personnes était intervenue (…)
C’est une véritable ignominie, qui assujettit toujours plus nos institutions à la politique de la dissimulation, du mensonge et de la magouille. C’est l’insoutenable hypocrisie des détenteurs du pouvoir politique qui est flagrante. (…) La demande d’un seul [des responsables] aurait suffi pour entraîner automatiquement le scrutin public. (…) Le président d’un groupe sénatorial a aussitôt demandé que, compte tenu de l’opacité du vote à main levée, soit annexée au compte rendu du scrutin, pour publication au JO, la liste détaillée des votants et de leur vote tel qu’elle aurait figuré à la suite d’un scrutin public s’il avait eu lieu ! Tous les autres présidents de groupe ont aussitôt exprimé la même demande. Le président du Sénat a immédiatement répondu que l’intervention orale ainsi formulée entraînait automatiquement la publication de la liste théorique fournie séparément et après coup. C’est une grande première (…) »
L'indignation est compréhensible devant la connivence dans la magouille et le faux entre TOUS les meneurs de TOUS les partis pour pratiquer TOUS une illégalité puis de tenter de la "couvrir" par un faux ("l'abîme appelle l'abîme" dit le roi David). L'entente préalable à la séance est secrète, elle n'en reste pas moins évidente. Cette entente n'est pas gratuite, si vous voyez ce que je veux dire, elle a une forte odeur de pourris.
J'ai publié sur mon blog la vidéo qui montre les sénateurs avachis sur leurs sièges levant mollement la main puis la baissant sans qu'il y ait eu temps matériel pour le décompte. Elle révèle aussi la hâte du président et de ses complices pour "en finir" et aller s'étourdir pour oublier leurs forfaitures. Le vote était illégal, on couvrira l'illégalité par un faux puis on ira faire la bringue aux frais de ceux aux crochets desquels on vit pour ne plus penser.
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