Parmi les motifs de mise en examen curieuse de l'affaire des "Infiltrés", l'une serait particulièrement intéressante. Je ne sais si elle a été retenue. J'ai lu cela sur le site "Observatoire de la christianophobie".
Monsieur Pujadas et son équipe avaient organisé un "débat" entre monsieur Daniel Hamiche et d'autres personnes. Ce débat a été enregistré en vue d'un différé. Monsieur Pujadas a commencé par "Bonsoir, monsieur Didier Hamiche !". Monsieur Hamiche, fait alors observer qu'il ne se prénomme pas Didier, mais "Daniel"...
Ça, c'est l'enregistrement... À l'écran, prétendument en différé, on voyait monsieur Pujadas commencer par "Bonsoir Monsieur Daniel Hamiche !" et la réponse de monsieur Hamiche était simplement coupée... Ce qui voulait dire que monsieur Pujadas avait refait sa réplique après le départ de monsieur Hamiche et que le contre-champ avait été coupé.
Champ (plan rapproché) : "Bonsoir, monsieur Daniel Hamiche !" (enregistré bien après le départ du monsieur Hamiche)
Contre champ : Hamiche ne répond rien et fait la gueule...
Donc le réalisateur et le monteur peuvent changer le caractère du débat, présenter les gens selon leurs sympathies... refaire une séquence dans le dos du participant.
Il ne s'agit pas d'un détail anodin.
D'ailleurs, ce peut être une erreur volontaire : le message sous entendu serait : "vous êtes un inconnu, un type sans importance". Ce qui serait tolérable d'un adversaire, devient intolérable du présentateur…
Le public sera dans l'impossibilité, de seulement deviner la simple possibilité de supercherie... Il va donc juger sur non seulement un faux mais sur des faux à plusieurs ressorts dans une seule séquence de quelques secondes. Diabolique !
C'est le "service public" de l'oligarchie. Service public payé par monsieur Hamiche, par ses impôts.
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