11.5.13

La Révolution n'est pas un bloc

Sous l'influence des "contrerévolutionnaires" et, à leur suite, des maurrassiens, ainsi que sous l'influence de leurs frères ennemis marxistes, on condamne ou encense la Révolution française en bloc et avec passion des deux côtés.

Or, dans les faits, si la Révolution française s'est accompagnée de nombreux forfaits et folies, elle a eu aussi d'excellentes conséquences, même si c'était toujours enveloppé dans un esprit partisan, de polémique outrancière et de stigmatisations de certains français (négatrice implicite de leur liberté), annonciateurs de massacres. (Voir sur ce point le discours de Louis-Pierre Dufay ayant emporté, selon l'Assemblée nationale, l'abolition de l'esclavage en 1794, via la "Digithèque de matériaux juridiques et politiques")

Mais l'abolition de l'esclavage en 1794 était une bonne chose, il fut malheureusement rétabli par Napoléon en 1802, pour être aboli en 1848.

Notons qu'aujourd'hui la chosification de l'être humain, contraire à sa dignité native fondée sur sa vocation transcendante, est remise à l'ordre du jour depuis la loi du 17 janvier 1975 par l'institution de l'avortement et de tout ce qui s'en ensuit.

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