11.5.13

La Charte sociale européenne admet la discrimination nécessaire hommes/femmes

Selon la Charte sociale européenne de 1996 (signée en 1961, révisée en 1996), il y a lieu de discriminer les hommes des femmes en particulier les femmes enceintes ou allaitantes.

Voici l'article 8 de la Charte :

– Droit des travailleuses à la protection de la maternité
 En vue d'assurer l'exercice effectif du droit des travailleuses à la protection de la maternité, les Parties s'engagent:
 à assurer aux travailleuses, avant et après l'accouchement, un repos d'une durée totale de quatorze semaines au minimum, soit par un congé payé, soit par des prestations appropriées de sécurité sociale ou par des fonds publics;
à considérer comme illégal pour un employeur de signifier son licenciement à une femme pendant la période comprise entre le moment où elle notifie sa grossesse à son employeur et la fin de son congé de maternité, ou à une date telle que le délai de préavis expire pendant cette période;
à assurer aux mères qui allaitent leurs enfants des pauses suffisantes à cette fin;
à réglementer le travail de nuit des femmes enceintes, ayant récemment accouché ou allaitant leurs enfants;
à interdire l'emploi des femmes enceintes, ayant récemment accouché ou allaitant leurs enfants à des travaux souterrains dans les mines et à tous autres travaux de caractère dangereux, insalubre ou pénible, et à prendre des mesures appropriées pour protéger les droits de ces femmes en matière d'emploi.

 Il est donc inhumain et contraire aux traités européens de ne vouloir plus distinguer entre l'homme et la femme, comme le demandent le mettent en œuvre les genristes. Cette discrimination est licite, car elle ne porte pas sur les droits fondamentaux, mais prend en compte la situation concrète particulière de l'un des deux sexes, donc de ses droits contingents liés à son sexe.


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